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RENCONTRE SCIENTIFIQUE DES ONCOLOGUES ALGÉRIENS ET ÉTRANGERS

Les nouvelles thérapies à l'ordre du jour

La journée scientifique de la Société algérienne d'oncologie médicale tenue hier a eu au centre des débats le thème de l'immunothérapie.

Au cours de cette rencontre scientifique qui regroupe des experts algériens et étrangers le Pr Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d'oncologie médicale (Saom) a présenté, selon les organisateurs, une communication sur l'immunothérapie. Il a fait ressortir le fait que l'immunothérapie offre une option thérapeutique efficace et économique pour les malades souffrant de cancer. L'Algérie recourt à cette approche thérapeutique qui est considérée de plus en plus comme «une sacrée révolution dans le traitement de nombreuses maladies, particulièrement les cancers, pour la simple raison qu'elle agit sur le système immunitaire pour l'amener à jouer son rôle contre les corps étrangers et surtout dangereux pour l'organisme».
Des extraits de sa conférence communiqués par les organisateurs soulignent qu'il est également indiqué que c'est de cette vision de la pathologie la plus insidieuse du XXIe siècle que l'immunothérapie est apparue comme une potentielle solution thérapeutique. Le Pr Bouzid ajoute que son efficacité est prouvée pour de nombreux types de cancers, tels que celui du poumon qui représente aussi bien en Algérie que de par le monde, l'une des incidences les plus élevées. Par ailleurs, le principe de la médecine personnalisée est plus que jamais d'actualité avec l'immunothérapie avec les tests d'éligibilité au traitement avant toute décision thérapeutique.
A noter que l'immunothérapie est considérée comme un espoir contre les cancers.
En février de l'année en cours, des oncologues annonçaient déjà l'introduction de l'immunothérapie en Algérie. Trois mois après, en marge des travaux du Congrès d'oncologie, les praticiens spécialistes dans les cancers, à leur tête le professeur Bouzid, président de la Société algérienne d'oncologie médicale, révélaient que le traitement est déjà appliqué dans le pays.
Depuis quelques mois, les nouveaux centres privés de chimiothérapie ouverts à Blida, Constantine et Tizi Ouzou sont mis à contribution pour alléger les souffrances des cancéreux. Le Pr Bouzid a affirmé que le déficit enregistré dans ce type de maladie sera en grande partie enrayé à la fin de l'année en cours.
Le professeur Bouzid a regretté que les patients ne bénéficient pas de couverture sociale pour le traitement par radiothérapie dans les cliniques privées, dont le coût, a-t-il dit, n'est pas à la portée de tous.
Aussi, a-t-il appelé, au début de l'année, les ministères du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à appliquer le système de convention pour permettre aux malades de bénéficier de couverture sanitaire dans les cliniques privées, tout en préservant l'équilibre financier des caisses de sécurité sociale.
Pour le Pr Bouzid, les caisses de sécurité sociale doivent garantir la couverture sociale aux assurés sociaux et aux ayants droit qui suivent un traitement par radiothérapie dans des cliniques du secteur privé.

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