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CONFLIT DE TRAVAIL À L'ENIEM DE TIZI OUZOU

Les négociations commencent aujourd'hui

Les négociations entre les représentants des travailleurs grévistes et la direction du complexe industriel de l'Eniem reprennent donc aujourd'hui, dimanche. Comme annoncé, le week-end dernier par M.Aguini, président du comité de participation de l'entreprise, les pourparlers ont été suspendus à cause de l'absence du P-DG qui était absent pour une mission à l'étranger. Ce qui, pour autant, n'a pas conduit à la suspension momentanée du mouvement de grève qui se poursuivait encore hier.
Aujourd'hui donc, les représentants des quelque 2000 travailleurs poseront sur le bureau du premier responsable de l'Eniem la plate-forme de leurs revendications. L'on annonce déjà que la poursuite du débrayage est inéluctable vu que certaines revendication ne peuvent être satisfaites pour des raisons de calendrier.
D'autres voix affirment cependant, que les doléances des travailleurs, essentiellement socioprofessionnelles, sont légitimes et réalisables pour peu qu'il y ait de la volonté de part et d'autre. Une chose est sûre, c'est aujourd'hui que les choses sérieuses commencent. D'une part, les travailleurs posent des revendications légitimées surtout par la réalité du terrain et la hausse des prix de tous les produits et services, d'autre part, la paralysie qui touche le seul complexe industriel qui reste en activité dans la wilaya de Tizi Ouzou risque de laisser des séquelles indélébiles.
Par ailleurs, le front social ne se dirige pas vers l'éclaircie dans la wilaya. Plusieurs secteurs sont à l'arrêt à cause justement de mouvements de grève. Le premier est l'enseignement qui commence sa troisième semaine de grève dans les lycées de la wilaya. A l'appel du Cnapest, le mouvement perdure et persiste mettant en avant des revendications d'ordre socioprofessionnel. Aussi, les lycéens entament un deuxième trimestre avec un handicap de plusieurs cours de retard. Et, les examens du baccalauréat ne tarderont pas à sonner à la porte.
De son côté, l'Université est paralysée par des mouvements de grève des étudiants dans plusieurs départements. Après la faculté de droit et celle des sciences économiques et de gestion, c'est la faculté de littérature amazighe qui a rejoint la contestation à partir de mardi passé. C'est donc trois départements qui sont à l'arrêt.
Enfin, à noter que la semaine débute avec plusieurs mouvements de grèves qui mettent le front social en effervescence.

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