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GRÈVE DANS L'ÉDUCATION

Les contractuels ne décolèrent pas

Les enseignants frondeurs continuent à réclamer leur intégration dans des postes permanents et sans conditions.

Le bras de fer se poursuit entre la ministre de l'Education nationale et les quelque 26.000 enseignants contractuels et vacataires que compte le secteur. Après une série de sit-in observés aux niveaux central et local, les protestataires ont durci le ton, en allant jusqu'à observer depuis quelques jours une grève de la faim.
Cette décision prise par la Coordination nationale des enseignants contractuels et vacataires n'a pu fléchir d'un iota la position de la tutelle même si la ministre de l'Education nationale après concertation avec les responsables de la Fonction publique a fini par accorder le calcul des points de l'expérience. Une évolution qui ne satisfait point les enseignants frondeurs qui poursuivent encore leur mouvement. Jusqu'à hier, aucune issue ne se dessinait à l'horizon. La détermination des grévistes et l'insuffisance des réponses de la ministre de l'Education nationale laissent planer le doute quant à une solution rapide à ce conflit aux relents de crise partie pour durer dans le temps. Entamé le 27 mars dernier, le mouvement de protestation des contractuels et vacataires de l'éducation se poursuit. Les enseignants frondeurs continuent à réclamer leur intégration à des postes permanents et sans conditions. En dépit de la fatigue et des conséquences encourues avec la grève de la faim, ils résistent avec une détermination sans faille. Poursuite de la grève, boycott du concours de recrutement, les contractuels ne veulent pas en démordre et ce, malgré la décision de la tutelle de prendre en compte les années d'expérience dans le secteur à raison d'un point par année d'exercice à hauteur de six points pour le concours. Hier, les grévistes étaient à leur énième jour de grève de la faim. Le mauvais temps qui s'est installé deux jours durant n'a pas été pour faciliter les choses après une marche de 200 kilomètres. Le mouvement de protestation a le soutien de plusieurs partis politiques et d'organisations syndicales. Le Snapap, le CLA et le Cnapeste ont accompagné les grévistes en organisant une journée de grève en signe de soutien aux enseignants contractuels, appelant le ministère et la direction de la Fonction publique à l'intégration de ces effectifs. Des députés et des personnalités politiques, de la société civile et du mouvement associatif leur ont rendu visite leur apportant soutien moral et matériel. La centaine de contractuels en grève de la faim souffrent terriblement et sont souvent évacués par la Protection civile vers les hôpitaux. Des caravanes de solidarité rejoignent les grévistes. La dernière est partie hier de Béjaïa.

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