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BÉJAÏA

Le FFS risque de perdre l'APW

Le FLN opte pour une autre démarche qui lui permettra d'assurer un siège au Sénat en contrepartie de la concession de la présidence de l'APW au RCD.

C'est à partir d'aujourd'hui que débutera l'installation des assemblées locales issues du dernier scrutin du 29 novembre dernier. Conformément aux dispositions de la loi organique, l'administration entreprendra dès aujourd'hui, et selon un programme préétabli, des séances de travail en vue d'installer les maires. Si, pour au moins 13 communes, la problématique d'élection du président d'APC ne se pose pas en raison de l'émergence d'une liste avec une majorité absolue, c'est loin d'être le cas pour 39 autres et l'APW, qui comptent une ou plusieurs listes ayant obtenu des majorités relatives. Tibane aura été la première à connaître son nouveau maire qui n'est autre que le sortant qui s'est représenté sous les couleurs d'indépendant. Le chef de daïra de Chemini, qui a pris ses fonctions récemment, a jugé utile de procéder à l'installation de l'assemblée de cette municipalité, hier en début d'après-midi. Il en fera de même pour celle de Souk Ouffella et d'Akfadou dès demain. Aujourd'hui, le wali a qui échoit la responsabilité d'installer l'APW et les communes des chefs-lieux de daïra, entamera son exercice par l'Assemblée de wilaya à 9 heures pour conclure sa journée avec l'installation de l'assemblée communale de la ville de Béjaïa. Hier en fin de journée, le RCD était donné pour présider aux destinées de l'APW de Béjaïa. Cette éventualité serait le fruit d'une coalition de trois partis politiques mettant sur la touche le FFS, qui a obtenu une majorité relative de 20 sièges sur les 42 que compte l'assemblée de wilaya. Hier, aucun coalisé n'a voulu confirmer, l'information, qui serait une première, faisant d'un parti majoritaire une minorité. Les trois partis politiques devaient se retrouver hier à 14h pour sceller cette alliance. Si cela se confirme le FFS perdrait pour la première fois l'APW depuis l'ouverture démocratique même si lors du dernier mandat il n'a pu présider aux destinées de cette assemblée que grâce à l'appui du FLN, un FLN, qui opte cette fois-ci pour une autre démarche qui lui permettra d'assurer un siège au Sénat en contrepartie de la concession de la présidence de l'APW au RCD. Cette coalition formée (FLN et RCD avec 09 sièges chacun, le RND 05 sièges) rassemble 23 voix contre les 20 voix du FFS. Arithmétiquement, le FLN, avec 137 sièges, a toutes les chances d'obtenir le siège de sénateur avec le report des 128 voix et les 69 du RND. Au niveau du chef-lieu, le poste du président reviendra à coup sûr à M. Abdelhamid Merouni, tête de liste APC de Béjaïa avec 14 sièges. En fin politicien, il a su sceller une alliance avec le RND et le PT et même quelques élus du FFS.
«Nous sommes ouverts, pour travailler avec tout le monde», nous a-t-il déclaré hier. Le nouveau maire de Béjaïa sera installé cet après-midi. Jusqu'à hier, le jeu d'alliances qui a commencé au lendemain des résultats, n'a pas donné les résultats escomptés dans certaines municipalités. La bataille, marquée par un monnayage des sièges, fait encore rage entre les listes habilitées à présenter des candidatures. Sur la place publique, le sujet de vente et d'achat de siège est sur toutes les lèvres avec tout ce que cela comporte comme indignation chez les électeurs. «Pendant plus d'un mois, ils ont sollicité nos voix pour en faire aujourd'hui un objet de marchandage, voire d'enrichissement», s'est indigné hier cet électeur qui a appris, stupéfait, que la liste pour laquelle il a opté le 29 novembre dernier s'est alliée avec une autre liste moyennant une forte somme d'argent. Vrai ou faux? La question reste posée tant qu'aucune preuve n'est fournie sur ces cas de figure mais une chose est sûre, le citoyen comprend maintenant le pourquoi de l'empressement à figurer sur les listes électorales. Si on comprend aisément qu'il y ait eu des négociations pour éviter les blocages et permettre par voie de conséquence l'entrée en fonction des élus, on refuse de l'accepter lorsque cela est motivé par une quelconque contrepartie financière.

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