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TIZI OUZOU

La gare intermédiaire de Tigzirt saccagée

La première journée du nouveau plan de transport de la ville de Tizi Ouzou n'a pas été facile pour les voyageurs comme pour les transporteurs d'ailleurs. Des échauffourées ont éclaté tôt dans la matinée. Des voyageurs en colère ont fermé l'axe routier menant vers les communes du nord de la wilaya durant plusieurs heures. La station se trouvant sur les lieux a été saccagée par des jeunes en colère. Le calme est, cependant, revenu et la circulation a pu reprendre. En fait, le lancement de ce plan a péché par un manque flagrant en matière d'information et de communication. Les premières heures ont été, d'ailleurs, marquées par une anarchie indescriptible. La désorganisation était visible vendredi et samedi malgré cela, les services concernés ne semblaient pas prendre le volet information au sérieux. En effet, les voyageurs qui devaient se rendre vers la ville des Genêts, hier matin semblaient désorientés, au niveau des gares intermédiaires. Un manque d'information qui est venu se joindre à l'absence criante de commodités. Déjà déboussolés au niveau de la nouvelle gare de Kef Naâdja, ces derniers ne trouvaient point à qui s'adresser. Interrogés, les voyageurs évoquaient avec dépit le manque d'information qui règne au sein des stations. Cela sans parler, bien évidemment, du manque de commodités telles que les toilettes, les cafétérias, les restaurants, les kiosques et autres services vitaux pour la réussite du plan. Par ailleurs, des citoyens, essentiellement des étudiants, sont actuellement à la merci des taxieurs qui profitent sans vergogne de la grève observée par les propriétaires des bus desservant la ligne Tizi Ouzou- Alger. Des tarifs à la tête du client sont pratiqués de ce côté dans l'indifférence totale de la direction du commerce et de la répression des fraudes. Tous ces manques accumulés ont fait de la journée d'hier, un symbole de l'anarchie. Certains voyageurs rencontrés ne savaient pas où se trouvaient le transport menant vers leurs communes. Initialement prévu à la gare intermédiaire de Tigzirt, les transporteurs de certains villages de la commune de Boudjima se sont retrouvés à l'ancienne gare routière. La station de Béni Douala n'a pas échappé à ce constat car les voyageurs qualifiaient ce lieu de désert.

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