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POUR AVOIR DÉCHIRÉ L’EMBLÈME NATIONAL

4 lycéens interdits de BAC à vie

Ils seront traduits en conseil de discipline et en justice, comme prévu dans le Code pénal, pour avoir porté atteinte à l’emblème national.

Quatre élèves des classes terminales du lycée Okba-Ben Nafaâ à Bab El Oued viennent d´être interdits à vie à l´examen du baccalauréat. Ils sont accusés d´outrage à la République.
Les faits remontent à la semaine dernière. Ces quatre lycéens, ayant bénéficié des cours de soutien institués par le ministère de l´Education nationale pour les classes d´examen, ont arraché l´emblème national flottant dans la cour de l´établissement, pour le déchirer et le remplacer aussitôt par le drapeau français, rapporte le journal arabophone En-Nahar El Djadid. L´offense n´a été constatée que quelques minutes plus tard par les services pédagogiques de l´établissement.
Après avoir pris connaissance de ces faits, ces derniers ont contacté le directeur de l´éducation de la wilaya d´Alger pour prendre des mesures correctionnelles. Ce dernier a avisé à son tour le ministère de l´Education qui a pris l´affaire en main. Dans un entretien accordé au quotidien arabophone El Chourouk, le premier responsable du secteur, Benbouzid Boubekeur, a annoncé que ces élèves seront traduits en conseil de discipline, puis en justice pour avoir porté atteinte à l´emblème national, comme prévu dans le Code pénal. Offusqué par ce geste, il a appelé tous les acteurs pédagogiques à dénoncer et «lutter» contre ce genre de comportement déplacé au sein des établissements scolaires algériens, et de ne faire preuve d´aucune «indulgence». Il a également rappelé dans ce sillage, l´importance de «l´éducation civique», instaurée cette année dans le cadre de la nouvelle réforme pédagogique dans toutes les classes et à tous les niveaux.
Une autre source a, quant à elle, assuré que le département de Benbouzid suivra cette affaire de manière rigoureuse et qu´aucun effort ne sera ménagé pour lutter contre ces «nouvelles attaques» menées directement ou indirectement à l´encontre de l´un des symboles de la nation. Pour rappel, cette affaire n´est pas la première du genre. Le secteur de l´éducation a vécu précédemment une affaire similaire lorsqu´un couplet de l´hymne national a été supprimé du livre d´éducation civique de la 5e année primaire. Les auteurs qui ont clamé leur innocence et plaidé une «erreur d´inattention» ont été sanctionnés. Ils ont été relevés de leurs fonctions, dans un premier temps, avant de se voir interdits d´exercer toute activité en relation avec l´élaboration de livres scolaires.

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