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ENTREPRISE PORTUAIRE DE BÉJAÏA

Que faire du sucre avarié?

En 2005, la DCP de Béjaïa s’était déjà prononcée sur «sa non-conformité».

La commission des marchandises avariées et en séjour prolongé au port de Béjaïa s´est réunie, récemment, pour statuer sur le cas des 1100 tonnes du sucre déclarées «non conformes à la consommation humaine» par le laboratoire Qualilab, qui a procédé à l´analyse d´échantillons sur demande des Douanes de Béjaïa.
Ces 1100 tonnes en provenance d´Anvers, (Belgique), représentent, en fait, une partie des 3310 tonnes importées depuis 2003 par la Sarl Sahel et fils, domiciliée à Alger mais qui travaille régulièrement avec le port de Béjaïa. 2210 autres tonnes ont été écoulées sur le marché après un dédouanement et ce, conformément à la loi. Jusque-là la marchandise répondait aux normes et ne posait aucun problème, soutenait hier le directeur d´exploitation à l´EPB de Béjaïa. «Jusqu´au jour où survient un désaccord entre l´importateur et son fournisseur autour du prix de cession de la quantité restante» nous déclarait-il. Les deux parties entrent alors en négociations sans pour autant conclure dans les délais. Le fournisseur décide, alors, de traiter avec un autre importateur, en l´occurrence «Numidiane Food» sans pour autant conclure. La situation de blocage a induit un retard considérable à l´enlèvement de la marchandise qui sera, par la suite, abandonnée aussi bien par l´importateur que le fournisseur. Avec le temps, celle-ci s´est détériorée.
En 2005, la DCP de Béjaïa s´est alors prononcée sur «sa non-conformité». La commission des marchandises avariées et en séjour prolongé au port de l´EPB de Béjaïa s´est alors réunie pour statuer sur le cas des 1100 tonnes déclarées «impropres à la consommation humaine». Il s´agissait, alors, de trouver un moyen de se débarrasser de cette importante quantité de sucre qui «ne peut être consommée par l´être humain seulement», soutient-on. Trois formules étaient alors mises sur la table pour en finir avec cette marchandise et libérer l´espace qu´elle occupe depuis 2003 au port de Béjaïa. Les trois formules ont été examinées. D´abord, il eut l´option d´un deuxième raffinage qui s´avérera impossible et trop risqué. Il en sera de même pour la deuxième formule qui consistait en sa destruction au regard de l´importance de la quantité.
La cession de la marchandise aux apiculteurs restait, alors, l´unique solution qui permettra le règlement de ce problème.
La commission qui n´a pas encore tranché, a confié à M.Ayache, le soin de toucher l´ensemble des services concernés pour voir la faisabilité de l´option de cession aux apiculteurs. Ces derniers ont, via leur association, fait montre de leur disponibilité à recevoir le stock de sucre avarié en fournissant des garanties quant à son utilisation uniquement pour l´alimentation des abeilles en ruche. Mais on n´en est pas encore là puisque la décision définitive revient à la commission des marchandises avariées qui doit prendre l´avis de toutes les parties concernées.
Le risque sur la santé publique est grand dans tous les cas de figure. C´est pourquoi, il est nécessaire de réfléchir et d´associer le maximum de responsables, devons-nous comprendre.

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