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Le Parti populaire espagnol a présenté au Congrès, hier, une motion sur la question sahraouie

Le droit à l'autodétermination est irréversible

Plusieurs médias espagnols ont commenté le travail que mène le PP par rapport à la question du Sahara occidental et l'attitude du gouvernement espagnol à l'égard du Maroc sur cette question.

Une motion du Parti populaire espagnol (PP) demande le gouvernement espagnol à revoir sa position sur «le soutien au plan proposé par le Maroc» en ce qui concerne la question du Sahara occidental. La motion a été présentée, hier, au Congrès des députés par laquelle la chambre «sera appelée, à nouveau, à se prononcer sur la position du gouvernement sur le Sahara occidental et à revenir sur le soutien apporté au plan proposé par le Maroc pour cette ancienne colonie espagnole», a mentionné le communiqué du Parti populaire espagnol.
Un haut cadre de PP a souligné à ce propos que «c'est l'un des points spécifiques inclus dans la motion, résultat de l'interrogatoire auquel le PP a soumis le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors de la dernière séance de contrôle du gouvernement, fin avril», signale-t-on.
Plusieurs médias espagnols ont commenté le travail que mène le PP par rapport à la question du Sahara occidental et l'attitude du gouvernement espagnol à l'égard du Maroc sur ladite question.
Dans ce registre, les médias espagnols ont rapporté que «le PP souhaite que le Congrès encourage le rétablissement de la position historique de neutralité de l'Espagne concernant le conflit au Sahara occidental, annulant ainsi la position unilatérale adoptée par le chef du gouvernement en mars 2022», note-t-on. Dans ce sens, il faut se rappeler que le PP a qualifié l'attitude du gouvernement espagnol, présidé par Pedro Sanchez, qu'il «avait opéré, en effet, un revirement sur la question du Sahara occidental et de son indépendance au grand dam des Sahraouis», affirme-t-on. Le Parti populaire espagnol avait rejeté la lettre diffusée par le Makhzen où le chef de gouvernement, Pedro Sanchez, qualifiait le «plan marocain d'autonomie» pour le Sahara occidental de «base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du contentieux», en excluant de fait «l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination». Le parti espagnol de centre gauche, Nueva Canarias-BC, s'est aligné sur les positions de Parti populaire espagnol (PP) en déclarant: «Nous allons exiger du Parlement européen de promouvoir le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du Sahara occidental, en organisant un référendum libre dans le cadre des Nations unies», a souligné le président du parti, Roman Rodriguez.
Le même parti de Roman Rodriguez a rappelé qu'il demande au «Parlement européen que justice soit rendue aux Sahraouis expulsés de leurs territoires pendant de longues années, pour les nombreuses violations des droits humains dont ils sont victimes sous occupation marocaine, ainsi que pour le préjudice subi en raison du pillage de leurs ressources naturelles par le gouvernement marocain», a-t-il affirmé. Dans le même sillage, le Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental (CODESA) a dénoncé la pression et la répression continues exercées par les forces d'occupation marocaines contre les défenseurs des droits humains au Sahara occidental occupé», lit-on dans le communiqué du Collectif. Le Collectif des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental a déclaré que «les forces d'occupation marocaines assiègent depuis une dizaine de jours la maison du défenseur sahraoui des droits humains et ancien prisonnier d'opinion, Ali Salem Tamek, dans la ville occupée de Laâyoune», et d'ajouter: «Le siège de la maison d'Ali Salem Tamek, depuis le 10 mai, par des policiers et de nombreux membres des autres corps de sécurité marocains a été déclenché par la tentative d'un groupe de militants du Front Polisario de célébrer le 51e anniversaire de sa création. Bien que ces militants aient renoncé à cette célébration, les forces d'occupation marocaines ont maintenu le siège de la maison d'Ali Salem Tamek, restée depuis sous stricte surveillance», a-t-il rappelé.
Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme au Sahara occidental a insisté sur son rôle de mener une campagne de sensibilisation au niveau des organisations régionales et internationales pour faire connaître la situation dramatique dans laquelle se trouve le peuple sahraoui. Le collectif a rappelé dans ce sens que «ces actions jettent la lumière sur les conditions difficiles dans lesquelles opèrent les militants sahraouis et la violation systématique de leurs droits», a-t-il déclaré.

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