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Tout en présentant ses excuses au Front Polisario

L'UNESCO retire Laayoune occupée de sa liste GNLC

L'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL), a retiré jeudi la ville de Laayoune occupéée de sa liste des nouveaux membres du Réseau mondial des villes apprenantes (GNLC), présentant ses excuses pour cette erreur. «Après un nouvel examen, l'UIL a rectifié la liste des membres du Réseau mondial des villes apprenantes de l'UNESCO. Deux villes marocaines -et non pas trois comme indiqué précédemment-rejoignent cette année le réseau: il s'agit des villes de Benguerir et Chefchaouen. L'UIL présente ses excuses pour cette erreur «, souligne l'institut de l'UNESCO dans un communiqué diffusé jeudi. «Aujourd'hui, 54 villes de 27 pays vont rejoindre le Réseau mondial GNLC (...) Les nouveaux membres portent à 229 le nombre total de villes au sein du GNLC de l'UNESCO, dans 64 pays», précise le communiqué de presse corrigé de l'UIL.
Jeudi, le Front Polisario a dénoncé l'intégration de la ville sahraouie occupée, Laayoune, au réseau GNLC de l'UNESCO, appelant l'organisation onusienne à respecter la légalité internationale. Le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Sidi Omar a dénoncé «une démarche provocatrice», demandant à l'UNESCO, responsable directe du réseau GNLC, d'assumer ses responsabilités et de prendre «les mesures nécessaires» pour corriger cette erreur injustifiée «afin de maintenir sa crédibilité et sa partialité.» L'intégration de Laayoune à ce réseau, à la «demande de l'occupant marocain est nul et non avenue, et n'a aucun effet juridique d'autant que le Maroc n'exerce aucune souveraineté sur la partie occupée de la République sahraouie», a affirmé le représentant sahraoui, exhortant l'UNESCO à «respecter strictement la position et les résolutions de l'ONU et ses dispositifs en relation avec la question du Sahara occidental». Le Front Polisario a demandé également à l'ONU «d'assumer son entière responsabilité vis-à-vis du territoire du Sahara occidental, et à préserver son intégrité territoriale», comme l'un des 17 territoires non autonomes en attente de décolonisation, «inscrits à l'ordre du jour des travaux de l'assemblée générale de l'ONU».De son côté, l'Association chilienne d'amitié avec la RASD, a dénoncé une «violation ouverte des statuts de l'organisation onusienne, demandant à l'UNESCO de rectifier cette inscription». «Nous demandons à l'UNESCO de rectifier immédiatement cette inscription, qui constitue une agression contre le peuple sahraoui et tous les peuples du monde qui luttent pour la défense et la promotion de nos identités et cultures originelles et du droit à l'autodétermination des peuples», a-t-elle réagi.

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