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Disparu en mer depuis plus d’une semaine

Le cadavre d’un pêcheur retrouvé au large

L’angoisse des familles des 23 autres disparus demeure de mise depuis décembre 2020.

Les intenses recherches entamées par la Marine nationale et la Protection civile de Béjaïa se sont avérées concluantes, du moins en partie. Le corps de l'un des deux pêcheurs disparus il y a 10 jours, a été retrouvé flottant avant-hier au large de Béjaïa. La famille de Sofiane Akli peut désormais faire son deuil.
Ce n'est pas le cas de celle de son ami Lotfi Kaidi, disparu le même jour, qui doit encore attendre. Il en est de même pour les familles des 23 autres disparus depuis le 17 décembre 2020 lors d'une tentative de harga à partir de la côte ouest de Béjaïa. Feu Sofiane et son ami Lotfi, deux pêcheurs amateurs avaient été emportés par une mer houleuse, après s'être aventurés à bord de leur barque pour retirer leurs filets de pêche jetés quelques heures plutôt. Depuis, ils n'avaient pas donné signe de vie. Trois jours durant, les recherches entreprises par la Protection civile et la Marine nationale n'ont débouché sur aucun résultat. La mer était dans une forte situation de houle et un vent violent soufflait sur la région. Les recherches menées conjointement par les gardes-côtes et la Protection civile durant plusieurs jours quadrillant tout, la côte est et ouest de la wilaya. Les deux pêcheurs, l'un âgé de 37 ans, enseignant de son état et père de deux filles, l'autre de 35 ans, célibataire et sur le point de convoler en justes noces, sont de la même famille et résident tous deux à El Maghra, dans la commune de Boukhlifa, à 12 km à l'est de Béjaïa.
L'histoire du groupe de jeunes qui ont décidé de quitter le pays par voie maritime le 17 décembre de l'an dernier continue quant à elle de susciter l'inquiétude aussi bien chez leurs parents en particulier, qu'au sein de l'opinion locale en général. Ces jeunes disparus, tous natifs de la ville de Béjaïa, avaient pris le large depuis la côte-Ouest du littoral, à bord d'une embarcation. Il y a plus de 2 mois et demi, qu'ils n'ont pas donné signe de vie.
En l'absence d'une information officielle, les donnant vivants ou morts, la rumeur a pris place dans un climat de terreur. Au sein de l'opinion locale, les rumeurs les plus folles fusent de partout. Tantôt les disparus sont donnés vivants, et entre les mains de la police. D'autres informations les donnent aussi vivants mais gardés dans un centre de rétention italien ou encore en Espagne.
Mais rien d'officiel à même de redonner espoir aux parents, qui depuis la disparition de leurs enfants, vivent au rythme d'un véritable cauchemar. ils ne savent pas quoi faire, si ce n'est lancer des cris de détresse, de temps à autre, par des rassemblements devant la wilaya.
Il est utile de souligner qu'après la disparition de ce groupe, la côte ouest de Béjaïa est devenue le lieu de prédilection des harraga. Preuve en est: la mise en échec sur la même côte d'une autre tentative par les éléments de la Gendarmerie nationale.

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