L'Expression

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La bête blessée

Les hordes sauvages du GIA ont, encore une fois, frappé ce week-end. C´est le plus sanglant attentat depuis le début du Ramadan. Voulant sans doute faire parler d´eux comme ils l´ont promis, les terroristes de Zouabri, même très affaiblis, ont réussi à marquer de leur empreinte le mois sacré de cette année. 17 personnes, dont 15 femmes, ont été massacrées, tel est le bilan de leur sortie d´avant-hier. Ils ont profité, comme à leur habitude, d´un instant d´inattention des habitants d´une cité nouvellement construite où logent d´anciens sinistrés des dernières inondations, pour accomplir leur lâche besogne. Il est vrai que l´on peut, à longueur de colonnes, condamner ce genre d´actes, mais les faits sont là : le GIA continue de décimer des populations entières, poursuivant sa course monstrueuse de la haine et de la destruction.
Maintenant que l´Algérie a définitivement convaincu les Occidentaux sur le danger que représente le terrorisme islamiste sur la stabilité du monde entier, les intégristes du GIA semblent vouloir demeurer la seule force encore en activité. Il y a donc lieu de s´attendre à l´intensification de l´implacable guerre menée contre la société algérienne. Cette dernière, qui a dû affronter seule la plus sanguinaire des organisations terroristes de l´histoire de l´humanité, sait désormais à quoi s´en tenir. D´ailleurs, la vigilance a été de mise durant les 22 jours de ce Ramadan, ce qui a permis de déjouer des dizaines d´attentats dans les villes et campagnes du pays. L´attentat d´avant-hier, s´il prouve que le GIA constitue une menace réelle contre la société, est, néanmoins, la énième tentative.
Cela dit, le fait que les terroristes soient parvenus jusqu´aux domiciles des citoyens constitue un élément inquiétant et démontre, si besoin est, leur degré de nuisance, mais n´est pas pour autant révélateur d´une puissance de frappe et n´impressionne plus. La raison en est que les Algériens savent très bien de quoi il retourne. Ils savent que les assassinats vont se poursuivre, mais sont convaincus de la fin inéluctable du terrorisme qui se conduit depuis deux ans comme une bête blessée. L´Histoire lui a donné tort...

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