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AUDITORIUM AISSA-MESSAOUDI

L'Opéra romantique italien s'invite à Alger

Un concert de musique d'Opéra lyrique à été animé samedi soir par un quatuor de vocalistes et un pianiste italiens venus faire redécouvrir au public algérois, le génie créatif des grands noms de l'Opéra romantique italien des XVIIIe et XIXe siècles. Présenté à l'Auditorium Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne sous l'intitulé, «L'Opéra italien s'invite à la Radio», le récital a embarqué, près de 90 mn durant, l'assistance dans une randonnée onirique regroupant des extraits d'oeuvres de grands compositeurs qui ont marqué l'opéra italien et la musique classique universelle. Cinq pièces de Giuseppe Verdi (1813-1901), trois de Giacomo Puccini (1858-1924) et deux de Gioacchino Rossini (1792-1868) ont été brillamment rendues par les cantatrices Elisabetta Farris (Soprano), Laura Speranza (Mezzo-soprano), le ténor Miro Solman et le basse Sandro Chiaretti, dirigés par le pianiste-maestro Massimiliano Sinceri, faisant montre de leurs talents de virtuoses. «Una Voce Poco Fa» et «La calunnia è un venticello» de l'Opéra «Il barbiere di Siviglia»de G.Rossini, ainsi que «Un bel di vedremo» de «Madama Betterfly», «Nessun dorma» de «Turandot» et «Mario!, Mario!, Mario!» de «Tosca» de G. Puccini, figurent parmi les pièces au programme de la soirée. G.Verdi, revisité à travers les extraits de «Stride la vampa» de l'Opéra «Il trovatore», «Infelice! E tuo crevedi» de «Ernani», «Re dell'abisso» de «Un Balo in maschera», «La donna è mobile» et «Bella figlia dell'amore» de «Rigoletto», qui a réuni les quatre vocalistes, a également été très apprécié par l'assistance. Elisabetta Farris, Laura Speranza, Miro Solman et Sandro Chiaretti, aux tessitures larges, ont interprété différents personnages d'opéra, à l'instar du Duc de Mantoue, Maddalena, Gilda et Rigoletto dans «Bella figlia dell'amore» de l'Opéra «Rigoletto», se surpassant de technique, de puissance et de maîtrise. Dans un élan lyrique de haute facture, les pièces, rendues dans une légère mise en scène accompagnant le propos par l'expression du visage, quelques déplacements et mouvements du corps, racontent l'amour, la gloire, la mélancolie, la joie, le rêve, la tristesse ou encore la jalousie, soutenues par des musiques aux variations multiples et aux couleurs esthétiques. Dans une ambiance relevée, les vocalistes, entraînant leur maestro, au doigté magique, dans les nuances d'un exercice difficile, ont donné du plaisir à l'assistance qui a pris part au voyage dans un silence religieux, imposé par la solennité des interprétations, pour finir ensuite, dans le relâchement et la délectation à l'issue de chaque pièce. Répondant au rappel des nombreux spectateurs et à leurs applaudissements, les artistes sont remontés sur scène une dernière fois pour conclure avec le célèbre «O sole mio» d'Eduardo Di Capua (1865-1917) qu'ils ont interprété en choeurs avec eux. Organisé par l'Institut culturel italien d'Alger, en collaboration avec la Radio algérienne, le concert lyrique «L'Opéra italien s'invite à la Radio» a été programmé à Alger pour une représentation unique.

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