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Pressions sur Raouraoua pour se réconcilier avec Zaher

La 4e réunion de l’UAF se tiendra aujourd’hui dans la salle de conférences du Palais de Djeddah.

Si cette réunion a pour objectif de faire le bilan du dernier mandat du bureau, elle est aussi importante pour deux raisons: d´abord, l´opération élection du nouveau bureau exécutif de l´UAF et ensuite, la poursuite d´un processus de réconciliation entre le président de la Fédération algérienne de football (FAF), M.Mohamed Raouraoua et le président de la Fédération égyptienne de football (FEF), M.Samir Zaher, dans le but de renouer les relations entre les deux pays. Or, si l´opération élection du nouveau bureau exécutif, puisque Raouraoua est actuellement premier vice-président de cette union arabe, est une opération purement technique, le cas de la réconciliation entre les deux présidents des fédérations algérienne et égyptienne de football que le prince Soltane Ben Fahd Ben Abdelaziz veut effectuer, n´est pas du tout chose aisée. Car, en réalité, cette «possibilité» de réconciliation n´est plus «sportive», mais «politique» pour ne point dire, plutôt «diplomatique.» Il est très important de préciser d´emblée, que si ce n´était pas la «provocation» égyptienne, dans le cas du caillassage du bus de l´Equipe nationale algérienne le 12 novembre dernier au Caire, à la veille du match qualificatif au Mondial 2010, l´affaire n´aurait pas pris cette tournure purement politique. Et ce n´est nullement pour remuer le couteau dans la plaie, pour utiliser un langage usité, mais seulement, pour placer ce cas dans son vrai contexte. Cela aurait bien pu rester dans le domaine strictement sportif si ce n´était l´intervention «musclée» du président de la République égyptienne, M.Hosni Moubarak devant le Parlement de son pays.
En effet, le bus transportant les joueurs de l´Equipe nationale de football d´Algérie a été attaquée le 12 novembre à coups de pierres peu après leur arrivée en Egypte. Trois joueurs algériens ainsi que l´entraîneur des gardiens de but ont été blessés suite à cette agression.
Le ministre des Affaires étrangères, M.Mourad Medelci, a fermement condamné cette agression contre l´Equipe nationale algérienne de football peu après son arrivée au Caire tout en demandant à son homologue égyptien de prendre les «mesures nécessaires» pour assurer la sécurité des joueurs et du staff. «J´ai demandé à mon homologue, M.Ahmed Abou el-Gheit, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer un séjour normal à l´ensemble de la délégation algérienne», a indiqué M.Medelci, ajoutant que cet incident s´est produit en dépit des mesures prises pour assurer sa protection.
Des experts de la FIFA se sont déplacés à l´hôtel où était hébergée la délégation algérienne pour constater les dégâts causés suite à cet incident.
De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M.Hachemi Djiar, a déclaré à partir du Caire que: «Ce qui s´est passé aujourd´hui nous désole au même titre que les autorités égyptiennes avec qui nous sommes en contacts permanents» tout en remarquant que ´´la FIFA doit prendre toutes ses responsabilités, car ce qui s´est passé «n´est pas acceptable, même si cela ne doit pas altérer les relations ancestrales entre les deux pays». Alors que le match n´a pas connu de vainqueur en comptant les résultats des matchs aller et retour, la FIFA, décide alors de faire jouer un match d´appui le 18 novembre à Om Dorman au Soudan. Et c´est juste après la qualification des Verts au Mondial en prenant le dessus sur l´Egypte (1-0) que la partie égyptienne renvoie les débats sur le plan «politique» alors que sur le plan sportif, la FIFA a ouvert une enquête à ce sujet.

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