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AVANT-PROJET DE LOI SUR LES HYDROCARBURES

Ouyahia et Khelil font cause commune

Les deux responsables ont privilégié la force de l’argument pour défendre le projet de loi.

Deux hommes et un avant-projet de loi. Le ministre de l´Energie et des Mines, Chakib Khelil, et le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, ont fait cause commune dans leurs interventions respectives hier, au siège de la Sonatrach à Hydra (Alger), lors de la cérémonie d´installation des conseils d´administration et des agences de régulation et de contrôle du secteur de l´énergie et des mines. Tour à tour, les deux hauts responsables ont privilégié «la force de l´argument» pour défendre le projet de loi relative aux hydrocarbures dont le gouvernement a déjà été saisi. Dans son allocution, M.Khelil n´évoque pas directement le projet de loi en question mais il l´inscrit dans le cadre global des réformes. Aussi, déclare-t-il: «Nous sommes conviés à participer au lancement de l´ultime phase de parachèvement des réformes initiées voilà plus de cinq ans par le ministère de l´Energie et des Mines à l´effet d´améliorer la gestion de son domaine d´activité et de redynamiser le développement du secteur.» Plus explicite il ajoute: «L´Etat devrait donc abandonner son rôle d´opérateur, de détenteur de monopole et d´unique investisseur et ne se consacrer qu´à son rôle de régulateur et d´incitateur à l´investissement.» Subtil, Chakib Khelil asseoit son argumentaire sur les résultats positifs réalisés dans son secteur grâce aux réformes entamées depuis l´année 2000. «Grâce à la loi minière, le nombre de titres miniers attribués a été de 13.000 dont plus de 5000 titres d´exploration», argumente le ministre de l´Energie et des Mines soulignant que cette «croissance d´activité est essentiellement due à la participation en force du secteur privé national et étranger qui mobilisera pour mettre en exploitation ses unités, un investissement global estimé à 20 milliards de dinars». Les mêmes performances ont été réalisées, selon le ministre, dans le secteur de l´électricité depuis la transformation de la Sonelgaz en société par actions et le lancement de plusieurs projets pour la production d´électricité. Dans ce processus «irréversible» des réformes, le ministre rassure cependant que «l´Etat demeurera engagé dans son rôle de pour de l´énergie électrique et du gaz pour l´ensemble des citoyens là où ils se trouvent». Ahmed Ouyahia donne le ton en appuyant, avec force, le projet de loi qui a suscité le plus de débats en Algérie. «Ce sont les réformes qui permettront à notre pays d´aller bientôt à une capacité de production supérieure à 1,5 million de barils (...) ce sont ces changements qui permettront de développer une industrie pétrochimique digne de nos capacités, ce que notre pays n´a pas réalisé depuis l´indépendance (...) ce sont ces mutations qui permettront de valoriser substantiellement les ressources minières du pays (...) et enfin le développement de l´industrie du gaz et de l´électricité.» Tout comme le ministre de l´énergie, le chef du gouvernement s´est voulu rassurant puisqu´il réaffirme lui aussi, que cette loi sera fidèle à la Constitution. «Elle ne réduira pas la part de la nation dans les ressources en hydrocarbures, bien au contraire. Elle n´a pas aussi pour fatalité de privatiser Sonatrach», souligne M.Ouyahia. Tout comme Chakib Khelil, Ahmed Ouyahia assure que cette même loi «permettra à l´Algérie de renforcer l´exploration et l´exploitation de ses capacités et de renforcer ainsi ses potentialités sur le marché mondial». En définitive, les deux responsables ont brillamment défendu un projet de loi en souffrance depuis 2001.

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