L'Expression

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Son entreprise de parasiter le Sommet a lamentablement échoué

Les vaines gesticulations de Bourita

Pour justifier la dérobade de dernière minute du roi Mohammed VI, Bourita aurait pu trouver mieux que d’enfoncer sa tête dans le cambouis.

Un véritable agité du bocal. Invité à Alger, comme sas pairs, pour assister au 31eme Sommet de la Ligue arabe, Nasser Bourita est arrivé avec une hache de guerre en bandoulière. Dans sa besace, il n'avait comme seule stratégie diplomatique,que le parasitage du Sommet qu'il décline avec un rare cynisme. Dès son arrivée à l'aéroport international d'Alger, le diplomate en chef du Maroc s'applique assidûment au scénario que lui a rédigé à l'avance le Makhzen. lorsqu'il a commencé à se plaindre du «peu d'égards» qui lui auraient été réservés alors que le même traitement protocolaire a été accordé à tous ses homologues arabes. Ainsi s'ouvrit la longue série des provocations. Bourrita ignore-t-il que sa présence, un premier novembre, en Algérie, terre de martyrs, est déjà un grand honneur? L'illustre Nelson Mandela, monument de la lutte anti-apartheid, qui a reçu sa première formation militaire en Algérie déclarera:
«Algeria made me a man» (l'Algérie a fait de moi un homme). L'emblématique figure de la lutte armée des colonies portugaises Amilcar Cabral, un des stratèges politiques les plus féconds de l'Afrique contemporaine a déclaré: «Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à La Mecque et les révolutionnaires à Alger». Les affirmations de ces deux géants sont confirmées par d'autres témoignages consignés dans les mémoires de révolutionnaires en Afrique, en Asie et en Amérique latine. À l'unanimité, ils affirment tous leur dette personnelle et collective de leur organisation à l'action solidaire de l'Algérie révolutionnaire. Mais cela, ne semble pas suffire au sujet Bourita pour situer le rôle de la Révolution algérienne dans le processus de la décolonisation et de l'affirmation de l'identité africaine. Tout en refusant de bénéficier de l'hospitalité algérienne, ce ministre a passé le plus clair de son temps a arpenter les couloirs du sommet à la recherche de journalistes pour leur servir ses balivernes au lieu de participer, de manière constructive, avec ses pairs à la discussion sur les défis cruciaux auxquels est confronté le monde arabe.
Acculé dans ses derniers retranchements Bourita s'adonne alors au comique et à la dérision. Il n'a trouvé rien de mieux que d'inventer une prétendue invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune à effectuer une visite au Maroc. Manoeuvre grossière et peu élégante. Le sujet est trop sérieux pour faire l'objet d'une propagande mensongère. Mais pour justifier de la dérobade de dernière minute du roi Mohammed VI, Bourita aurait pu trouver mieux que d'enfoncer sa tête dans le cambouis. La confirmation de la participation du monarque marocain au Sommet arabe d'Alger a bien été notifiée par note verbale adressée au ministère des Affaires étrangères algérien. Elle a été ensuite confirmée par le canal de la Ligue arabe. La partie marocaine avait introduit des demandes de survol et d'atterrissage pour 10 aéronefs devant transporter le roi, le prince héritier ainsi que le reste de la délégation royale, selon cette même note verbale.
En réalité, les autorités algériennes n'ont pas été surprises par ce faux bond et le faux suspense entretenu sur la venue du roi. L'unique objectif, hélas, était de voler la vedette en braquant les projecteurs médias sur les relations bilatérales algéro-marocaines et parasiter un sommet arabe. Cette brillante victoire algérienne consacre le retour en force de la diplomatie algérienne sous le leadership avisé du Président Abdelmadjid Tebboune. En témoignent les félicitations dont a été gratifiée l'Algérie par les puissances mondiales, à savoir Pékin, Moscou et Washington. Pour le reste c'est une autre occasion ratée à cause de l'irresponsabilité du ministre marocain pour sceller une vraie réconciliation qui allait germer de la chaleureuse poignée de mains accordée par le président Tebboune au ministre marocain.

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