L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Flambée des prix, préservation du pouvoir d’achat, transition économique...

Les challenges du gouvernement

Les mesures prises par les pouvoirs publics, exonération des bas salaires de l’IRG, baisse de l’impôt sur le revenu global... ont sans doute été salutaires.

La préservation du pouvoir d'achat demeure une des préoccupations majeures du gouvernement. C'est le lot quotidien de nos concitoyens. La question sera certainement exacerbée avec le début du mois de Ramadhan, dans près d'un mois. Sachant que le mois sacré est synonyme de flambée des prix. D'une spéculation effrénée, outrancière. Les premières semaines notamment, qui vont probablement être infernales comme il est désormais habituel depuis maintenant quelques années, vont incontestablement mettre à mal le «pare-feu» mis en place par les pouvoirs publics pour améliorer les salaires, les plus bas notamment, qui ont été particulièrement malmenés par la flambée exceptionnelle et généralisée des produits de consommation: exonération des salaires inférieurs à 30 000 DA de l'impôt sur le revenu global, baisse de l'impôt sur le revenu global (IRG), augmentation du Smig, du point indiciaire des fonctionnaires...Une préoccupation dont le président de la République en a fait une priorité. Le chef de l'Etat a réaffirmé sa détermination à «poursuivre les efforts visant à surmonter les retombées sociales induites par la pandémie de Covid-19 et prendre en charge progressivement nos frères et soeurs qui ont été affectés, en veillant à ce que les pouvoirs publics appliquent, rigoureusement, toutes les mesures et dispositions visant à garantir la protection sociale et à protéger le pouvoir d'achat des citoyens» dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, à l'occasion des festivités de la célébration du 66e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 51e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, qui se sont déroulées à Hassi Messaoud. Le décor étant schématiquement planté, il faut souligner que les clignotants sont plutôt au vert. Les prix du pétrole qui assure l'essentiel des revenus du pays sont au plus haut depuis plus de sept ans. Le baril de Brent pour livraison en avril, référence du pétrole algérien, a atteint les 105 dollars, jeudi dernier, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Ce qui augure d'une situation financière relativement confortable. Une situation confortée par indices macro-économiques positifs indéniables: Une balance commerciale probablement excédentaire, la poursuite de la réduction de la facture des importations, l'augmentation des exportations hors hydrocarbures, la préservation des réserves des change...Une conjoncture qui rassure et qui permet à l'économie nationale de tirer son épingle du jeu alors que les pronostics de certains experts ne donnaient pas cher de sa peau. Il est vrai que la crise de Covid-19 a laissé des traces, des entreprises ont dû fermer, des emplois ont été détruits avec comme conséquences une augmentation notoire du nombre de chômeurs, de l'inflation, des phénomènes mondiaux et qui ne sont pas particuliers à l'Algérie qui, par rapport à ses voisins et de nombreux pays, s'en sort avec des dégâts moindres. Ce qui la met dans des conditions favorables pour concrétiser son plan de relance économique, réussir sa transition énergétique...Des batailles économiques que le pays a engagées. Elles ne seront pas gagnées la fleur au fusil et sont loin de constituer une simple balade.
Le gouvernement doit relever ces défis sachant que le président de la République a décrété l'année 2022 année économique. Le temps est venu à l'aube de cette nouvelle année 2022, «maintenant que le pays a parachevé l'édifice institutionnel, d'aller vers l'achèvement des phases importantes attendues dans la marche de la Nation pour le rétablissement de la confiance en les capacités immenses freinées et marginalisées», avait déclaré Abdelmadjid Tebboune lors de son message de voeux adressé à la nation à l'occasion de l'avènement du Nouvel An.
Il va falloir aller au charbon avec comme souci un quotidien qui ne s'annonce pas aisé. Le contexte géopolitique actuel, la guerre en Ukraine risque de faire flamber les prix des céréales, des produits agricoles. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours