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AMAR SAÂDANI ET LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Le référendum avant la fin de l’année

Le corps électoral sera convoqué après l’Aïd.

«La date du référendum portant sur la révision de la Constitution sera annoncée juste après le Ramadhan», a affirmé Amar Saâdani, président de l´Assemblée populaire nationale (APN). Dans une déclaration téléphonique accordée à notre confrère arabophone, El-Ahrar, Amar Saâdani a réaffirmé que le référendum aura bel et bien lieu avant la fin de l´année selon les voeux du président de la République. «Nous souhaitons que le référendum sur l´amendement de la Constitution soit organisé, avec la volonté de Dieu, avant la fin de l´année», a affirmé le président Bouteflika dans une allocution prononcée au siège du ministère de la Défense nationale, après avoir présidé une cérémonie de remise de grades aux officiers supérieurs de l´Armée nationale populaire (ANP).
Le deuxième homme du pays a, également, souligné dans cet entretien, que tous les moyens devant garantir son bon déroulement sont fin prêts, sans pour autant les citer. De par cette affirmation, Amar Saâdani coupe court à toutes les spéculations faisant état d´un quelconque report. Un simple calcul arithmétique permet de déduire que l´annonce officielle sera faite au plus tard à la fin du mois d´octobre et que le corps électoral sera convoqué 45 jours avant la date du référendum qui, selon les mêmes calculs, aura lieu au plus tôt, la première semaine de décembre.
Souhaitée depuis 1999, année de son élection à la présidence, où il avait annoncé que «le programme national (...) mis en oeuvre en matière de rénovation globale de l´Etat et de la société, appelait un amendement de la Constitution de 1996 qui avait vu le jour dans une conjoncture de crise asphyxiante qui avait failli détruire les bases de la République», une Constitution, a-t-il poursuivi, «élaborée sous la pression de l´épreuve difficile que le pays avait traversée».
Maintenant que la crise est dépassée et que l´Algérie traverse une phase déterminante dans le processus de développement et de renforcement des structures d´un Etat de droit, «il est indispensable, a déclaré Bouteflika, à notre sens, de soulever la question de l´amendement de la Constitution».
Une révision dénoncée et même critiquée avec virulence par certains partis avant de se rétracter et de l´adopter en fin de compte. Aussi, il faut s´attendre à ce que la scène politique nationale vive un marathon électoral avec le référendum sur la révision de la Constitution et les législatives de mai 2007.

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