ÂRCHS
Le RCD et le MAK à l’index
Un air de divorce se joue dans ses rangs.
En effet, dans sa dernière déclaration, le comité populaire de Tazmalt met en garde «les relais du pouvoir assassin quant à toute tentative de tenir leurs meetings» dans la commune. Cette ferme interpellation s´adresse à ceux que le comité appelle des «individus, en mal de crédibilité, connus pour leurs liens particuliers avec des relais du pouvoir».
Ces individus seraient, selon la déclaration, «soutenus par des délégués´´...qui ont vécu une clandestinité dorée dans les villas de Club des Pins». Ces individus viendraient «déstabiliser et envenimer le climat d´unité et de solidarité régnant» à Tazmalt.
Le comité de Tazmalt s´appuie, dans sa déclaration, sur les «principes d´autonomie d´action des communes» pour interdire à «toute personne de s´ingérer dans le programme d´action du comité et des actions au niveau de (la) commune», mettant les intéressés en garde contre «tout dérapage», dont ils devront assumer la responsabilité.
Tout en réitérant son «engagement à maintenir le combat pacifique», le comité appelle «les citoyens soucieux de l´avenir de Tazmalt et de l´Algérie et du devenir de leurs enfants à s´unir pour déjouer le complot des apprentis sorciers».
Le comité populaire, qui dit avoir «toujours lutté pour une rupture totale avec le système», appelle «la population à aller voter pour conquérir son pouvoir local et choisir en toute liberté ses représentations».
Ce ton de discorde n´est pas le premier enregistré dans les rangs de la coordination intercommunale de B´gayet. Avant la commune de Tazmalt, ce sont celles de Ouzellaguen et d´El-Kseur qui ont ainsi signifié leur démarcation par rapport à une certaine orientation qui est faite du mouvement. Pour des raisons certes particulières à chacune.
Ces comités s´accordent, cependant, à dénoncer certains éléments du mouvement, désignés automatiquement comme étant du RCD de Saïd Sadi, du MAK de Ferhat M´henni, ou proches d´eux.
