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MÉDECINE, SANTÉ ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

L’Algérie intéresse les USA

Le président américain George W.Bush a souhaité «<I>développer des rapports de partenariat positifs avec l’Algérie.</I>»

L´Algérie s´apprête à entrer dans un important partenariat avec les Etats-Unis d´Amérique en matière de recherche scientifique et de médecine. Cette nouvelle a été annoncée dimanche par le docteur Elias Adam Zerhouni, directeur des instituts nationaux de la santé (National institutes of health) des Etats-Unis, et ce, lors d´un point de presse tenu au niveau de la section culturelle de l´ambassade des Etats-Unis à Alger. D´emblée, il a fait savoir que le président des USA, George W.Bush lui a demandé en personne de «développer des rapports de partenariat positifs avec l´Algérie et avec les pays disposant d´un potentiel de jeunesse».
C´est dans cette optique d´ailleurs que cet accord va être paraphé entre l´Algérie et les Etats-Unis d´Amérique. «Mon but est d´encourager le développement de la recherche au niveau de ces pays et l´échange d´expériences entre ces pays et les pays développés», a-t-il tenu à affirmer également. Selon le conférencier, une telle convention permettra, à coup sûr, d´encourager et de faciliter les relations scientifiques et technologiques avec l´Algérie. D´ailleurs, a-t-il précisé, à la faveur de cet accord, l´Algérie s´inscrira dans l´agenda des 25 pays avec lesquels les Etats-Unis appliquent leur stratégie de collaboration. «Nous voulons créer un partenariat pour que la formation se fasse localement, mais aussi pour que tous les pays puissent contribuer à la recherche», ajoute le Dr.Zerhouni.
Pour le cas Algérie, l´orateur estime, sans ambages, que l´Algérie est dotée de potentialités humaines énormes. Et, «c´est à ces capacités de s´affirmer et de se déterminer», a-t-il reconnu.
Il a ensuite enchaîné pour dire qu´avec la mise en place d´un environnement scientifique favorable et l´élaboration d´une politique d´ouverture et de partenariat, «il sera enfin possible de réduire la fuite des cerveaux», dira aussi le docteur Zerhouni.
Interrogé par l´Expression sur la politique algérienne actuelle en matière de santé publique, le conférencier, sur un ton confiant, dira que notre pays dispose d´énormes potentialités pour faire sa transition et développer sa stratégie et sa politique de santé. «J´ai constaté une réelle volonté allant dans le sens de faire la transition et il y a un important effort qui se fait actuellement pour trouver la meilleure formule». Cependant, a-t-il noté, «il faut trouver différentes stratégies et il faut aussi avoir une vision claire pour mettre en oeuvre cette stratégie nouvelle». A la question portant sur le coût de la santé, le directeur des instituts nationaux de la santé aux Etats-Unis a affirmé que les coûts de prise en charge sont colossaux en raison de la prolongation de la durée de vie. Sur sa lancée, M.Zerhouni a déclaré aussi que le financement de la santé est un problème mondial. Il a appelé de même à mettre en place une stratégie fondée sur une analyse socio-économique et avoir une politique de santé publique.
Concernant les derniers progrès réalisés en médecine, l´invité de l´ambassade des USA a laissé entendre qu´en 1999, «alors qu´on était à la fin du décodage du gène humain, on a pensé trouver 140.000 gènes, or, en 2003 lorsque le décodage a été achevé, il n´y avait pas plus de 25.000 gènes». En matière de recherche sur le virus du VIH, l´orateur a fait savoir que des progrès énormes ont eu lieu dans la chimiothérapie du Sida. D´ailleurs, a-t-il expliqué, les spécialistes ont constaté une diminution remarquable de la mortalité. Mieux, le docteur Elias Zerhouni a annoncé à ce propos que 6 vaccins ont été développés et vont être testés en 2006.

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