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SOINS MÉDICAUX À L’ÉTRANGER

La prise en charge réduite de 60%

En moins de 20 ans, la Cnas a dépensé quelque 10 milliards de dinars représentant le coût des soins à l’étranger.

Réduction drastique de la prise en charge des malades à l´étranger. «Elle a diminué de 60% en l´espace de quatre ans, soit de 2006 à 2010», selon une source très au fait de ce dossier, ayant requis l´anonymat. Cela étant, l´Algérie n´a pas encore mis fin aux transferts de malades à l´étranger mais les a réduits de façon draconienne. Selon notre interlocuteur, le transfert pour des soins à l´étranger «est désormais une exception». Ainsi, en théorie, sauf les cas exceptionnels, qui ne peuvent être pris en charge en Algérie, sont transférés à l´étranger dans le cadre de conventions intergouvernementales, apprend-on encore en marge des travaux du Séminaire technique portant sur les reformes de la sécurité sociale, tenu hier à Alger. En fait, précise notre source, «ces opérations de prise en charge à l´étranger ne relèvent pas de la Caisse nationale d´assurances sociales (Cnas), mais de la Commission médicale nationale régie par un arrêté interministériel et chapeautée par les représentants du département de la santé et celui des finances». Il est relevé à titre d´exemple, qu´on est passé de 10.000 transferts pour soins à l´étranger durant les années 1990 à 430 en 2009. Rappelons également qu´en moins de 20 ans, la Cnas a dépensé quelque 10 milliards de dinars représentant les coûts de soins à l´étranger. L´objectif primordial assigné à cette réduction est de diminuer les coûts exorbitants dépensés par la sécurité sociale et de ne transférer que les cas dits urgents. Cependant, selon les déclarations du professeur Rayane, «au moins une dizaine de personnes ont péri en 2010 à cause des lenteurs administratives au niveau de la Cnas». Par ailleurs, selon le vice-président des associations internationales de sécurité sociale, également directeur général de la Cnas, le séminaire a pour principal objectif de présenter et d´analyser les principales réformes adoptées par les trois pays de l´Afrique du Nord à savoir la Tunisie, l´Algérie et le Maroc. «La réforme de la sécurité sociale repose essentiellement sur la réforme du système de financement», a indiqué le même responsable.
Dans ce contexte, le directeur général de la sécurité sociale(Cnss) du Maroc et son homologue algérien ont remarqué que le Maroc nous devance de pas moins de 8 ans en matière de réforme du régime de retraite. Si le processus de réforme de la retraite en cours est entamé depuis 2002 au Maroc, en revanche en Algérie il reste encore au stade de la réflexion. Cependant, le consensus autour de cette question, à savoir indexer le montant de la retraite sur les salaires dépendant en général de la démographie, ou sur l´inflation dépendante du rendement économique, n´est pas encore tranché au Maroc.
Toutefois, l´Algérie sera en principe épargnée par la problématique très délicate soulevant déjà des tollés et perturbations à travers les différents pays occidentaux. Il faut rappeler que 2% des recettes pétrolières sont consacrées au financement des retraites en Algérie, fondées globalement sur le système de répartition des cotisations.

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