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C'EST LE TOUR DES ADJOINTS D'ÉDUCATION

La grève menace de nouveau

Ils comptent observer le 7 décembre prochain une grève nationale et un sit-in.

Le vent de la grève est contagieux. Après les enseignants c'est le tour des travailleurs de l'éducation. Cette fois-ci, les enseignants ont cassé la tradition. Ils ont boudé leur syndicat. L'appel à une grève pour le 18 novembre dernier par le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a été boycotté par la plupart des établissements. Le faible suivi des enseignants, n'a pas empêché la coordination affiliée au Syndicat des travailleurs de l'éducation (Snte) de menacer de paralyser les écoles le mois prochain. Les adjoints d'éducation, qui dénoncent la marginalisation dont ils font l'objet, ont choisi la voie la plus express pour faire entendre leur problème. Ils comptent observer le 7 décembre prochain une grève nationale qui sera appuyée, au niveau de la capitale, par un rassemblement que les grévistes organiseront devant le siège du ministère de l'éducation. La même démarche a été suivie par la commission des adjoints d'éducation qui, pour sa part, confirme sa détermination à faire aboutir ses revendications. «Ce mouvement se veut une dénonciation de la marginalisation due aux lacunes que contient le document 12-240 portant statut particulier des fonctionnaires du secteur», avait expliqué récemment la coordination affiliée au Syndicat des travailleurs de l'éducation (Snte). De son côté, la commission relevant de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) compte investir les sièges des directions de l'éducation au niveau national. «Pour concrétiser les revendications en suspens, la commission appelle ses adhérents à un arrêt de travail et des rassemblements devant les différentes directions de l'éducation le mardi 1er décembre à 10h», a indiqué la commission dans un communiqué.
Cette décision a été prise à l'issue d'une assemblée générale tenue au siège de l'Unpef samedi dernier. «Après une discussion lente et approfondie, nous avons constaté, avec regret, que le corps des adjoints est toujours lésé», avait regretté la même source en expliquant que le gouvernement n'a pas respecté ses engagements portant sur la suppression de cette appellation et l'intégration de tous les adjoints dans les grades nouvellement créés. Ils ont rappelé dans ce sens que les promesses portaient sur la promotion des adjoints et des adjoints principaux classés aux échelons 7 et 8 via des examens professionnels et un transfert automatique des postes vacants, ainsi que la prise en considération de l'expérience professionnelle. Ils ont déploré que les principaux points n'aient pas été respectés par la tutelle. En contre partie, le secrétaire général du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (Snccopen) a salué, ce samedi, le projet de la Charte d'éthique et de stabilité du système éducatif qui sera paraphé le 29 du mois courant. Une vraie psychose au sein des syndicats de l'éducation.
Quand les uns boycottent, les autres saluent! Ils donnent l'impression qu'ils sont d'accord pour ne jamais être d'accord. «Le Snccopen, qui est représenté au niveau de 44 wilayas du pays, défend les droits des corps communs et des ouvriers professionnels relevant du secteur de l'Education nationale et milite pour arracher d'autres acquis socioprofessionnels», selon son président Ali Bahari.

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