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IMPORTATIONS ALGÉRIENNES DE VIANDES

La France n'a pas le monopole

Répondant hier, à une question d'un journaliste sur l'importation des viandes rouges de France, le ministre de l'Agriculture, Abdelkader Bouazghi a affirmé que la «majorité des viandes consommées en Algérie est produite localement, le surplus étant importé de plusieurs pays et pas uniquement de France. Le ministre s'exprimait en marge de la séance de clôture des travaux des ateliers préparatoires des Assises nationales de l'agriculture devant se tenir aujourd'hui au Centre international des conférences (CIC) -Club des Pins,». Il a appelé les opérateurs économiques à investir davantage dans les industries manufacturières pour augmenter le volume d'exportation. Aussi, a-t-il fait savoir que l'Algérie a réalisé une autosuffisance concernant plusieurs produits agricoles et que l'absence des industries manufacturières a empêché l'exploitation de l'excédent dans l'exportation. La session de clôture a vu la participation d'investisseurs, agriculteurs, éleveurs, transformateurs, exportateurs, chercheurs, des institutions financières, des experts, les représentants de l'encadrement central et local, les Chambres de l'agriculture, les associations professionnelles et les représentants des ministères concernés. La session a été couronnée par des recommandations qui seront soumises aujourd'hui durant les Assises nationales de l'agriculture et devant permettre de mieux cibler les stratégies à mettre en place, pour un développement agricole durable avec une contribution dans la diversification de l'économie nationale, un renforcement du développement rural et de l'économie forestière et une croissance durable des activités de la pêche et de l'aquaculture. Abdelkader Bouazghi a indiqué que la production nationale frôlait les 3000 milliards de DA (près de 30 milliards de dollars), alors qu'elle ne dépassait pas 350 millions de DA en 2000. Cette production, ajoute le ministre, permet également de subvenir à 70% des besoins nationaux et de contribuer au Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 12%, ce qui traduit, selon lui, «une avancée notable à la faveur de la politique publique de soutien et d'encouragement du secteur agricole».

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