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BOUKHAMKHAM DÉMENT L’INFORMATION

«La direction de l’ex-FIS ne pense pas créer un parti»

Les restrictions politiques actuelles ne semblent même pas permettre la création d’un parti laïc.

«Nous ne sommes pas au courant de cette information, qui plus est, n´est pas fondée. Il se peut qu´il existe des partis qui veulent tirer profit de la situation actuelle pour se positionner, mais en ce qui concerne, la direction ´historique´´ du FIS en Algérie et à l´étranger, il n´a jamais été question de (re) créer un parti, et encore moins de faire de la surenchère politique dans le contexte actuel».
C´est la réponse donnée par Abdelkader Boukhamkham concernant l´information qui donnait les leaders de l´ex-FIS bien partis pour recréer le FIS.
«Cette initiative peut jeter la confusion dans l´esprit des autorités et est de nature à induire en erreur la base islamiste. La direction du parti
sait que ceux qui cherchent à faire aboutir cette initiative, vouée à l´échec, du reste, se fourvoient dans une impasse au bout de laquelle ils ne récolteront qu´illusions
», ajoute Boukhamkham, qui, apparemment, prend très aux sérieux de démentir l´information qui a été rapportée par la presse et a fait réagir immédiatement le ministre de l´Inté-rieur, Noureddine Yazid Zerhouni.
Il est vrai que certains membres de la direction du parti dissous avaient émis le souhait de se reconstituer dans un mouvement islamiste et de s´inscrire dans un moule politique très soft par rapport aux positions traditionnelles, mais la direction qui se réclame de la légitimité historique, n´entend, pour le moment, entreprendre aucune action.
«Les restrictions politiques actuelles sont telles qu´elles ne semblent même pas permettre de créer un parti laïc», ironise un membre de la direction. Ce qui, en fait, interdit les leaders du parti dissous à s´adonner à cet exercice politique périlleux, c´est justement ces restrictions qui touchent particulièrement la mouvance islamiste et qui rendent utopique toute démarche de leur part.
Très affecté par les dissensions internes, l´ex-FIS reste aujourd´hui partagé entre la direction historique, constituée par Abassi Madani, Ali Benhadj, Ali Djeddi, Abdelkader Boukhamkham, Kamel Guemazi et Omar Abdelkader (exilé aux Pays-Bas), la direction autoproclamée à l´étranger et représentée par le trio, Mourad D´hina, Mustapha Habbas et Fillali et ceux qui, à l´instar de Hachemi Sahnouni, Ahmed Merani, Hamouche et Dhaoui, se sont inscrits dans une dynamique de participation à la vie politique algérienne, sans pour autant se revendiquer du parti.
La direction historique du parti, forte de la présence d´Ali Benhadj, gourou de la jeunesse islamiste urbaine et figure emblématique du parti, reste actuellement assez homogène pour prétendre jouer à la seule et unique source d´orientation politique.
Pour le moment, elle privilégie une sorte d´attentisme très circonspect.
Lors de la campagne électorale, elle s´est particulièrement illustrée par la directive qu´elle a diffusée:un non-soutien aux candidats en course pour la présidentielle.
Cette position a été considérée comme un reproche fait à Abdelaziz Bouteflika qui avait toujours considéré les leaders du parti avec indifférence et traité le dossier FIS avec l´ambiguïté qu´il cultive d´ordinaire avec ce genre de dossiers.

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