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AHMED OUYAHIA AU 31E SOMMET DE L'UA À NOUAKCHOTT

"La corruption n'est pas une singularité de l'Afrique"

Placée dans un gigantesque jeu d'influence entre les puissances occidentales, l'Afrique, qui représente 30% des ressources minérales de la planète, ne peut pas de ce fait échapper à l'emprise des corrupteurs.

Exposant avant-hier à Nouakchott lors du 31ème Sommet de l'UA, les efforts de l'Algérie dans la lutte contre la corruption, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a souligné qu'au niveau du continent «la corruption n'est pas une triste singularité africaine comme veulent le faire croire certains discours tenus ici et là». Il a fait observer que bien au contraire, malgré les limites objectives qui pèsent encore sur ses moyens, «l'Afrique peut s'honorer d'avoir pris à bras-le-corps la lutte contre la corruption, ce crime dangereux pour le développement et même pour la stabilité de nos pays». Le Premier ministre a mis en exergue la conviction de l'Union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption.
Si les Nations unies se sont saisies de ce fléau, c'est parce qu'il est mondial et non une spécificité africaine. Il est certes plus visible en Afrique, mais il n'y a qu'à voir les démêlés des grands groupes internationaux en Afrique pour évaluer les racines du mal sachant que ces mêmes groupes ne sont en réalité que des excroissances des Etats occidentaux. Placée dans un gigantesque jeu d'influence entre les puissances occidentales, l'Afrique, qui représente 30% des ressources minérales de la planète, ne peut pas de ce fait échapper à l'emprise des corrupteurs.
Abordant les efforts de l'Algérie en la matière, M.Ouyahia qui représente le président de la République à ce sommet, a indiqué que «l'Algérie, sous la direction du Président Abdelaziz Bouteflika, a affiché sa détermination à combattre le fléau de la corruption qui ne l'épargne malheureusement pas». Cette détermination, insiste M. Ouyahia, s'est d'abord illustrée par la ratification des conventions des Nations unies et de l'Afrique pour la prévention et la lutte contre la corruption, dont le contenu a été largement intégré à la législation nationale en la matière. Le Premier ministre a également rappelé que l'Algérie s'était dotée d'un organe constitutionnel de prévention et de lutte contre la corruption, lequel concourt activement à la prise en charge de ce dossier. Dans le même ordre d'idées, le représentant de l'Algérie a rappelé que la justice compétente pour l'investigation et la répression de toutes les atteintes à la loi, fait l'objet en Algérie, depuis le début de ce siècle, d'un vaste programme de modernisation et de renforcement de ses capacités, en lois mises à jour, en magistrats annuellement formés par centaines, et en capacités matérielles requises. Le Premier ministre a conclu son intervention en soulignant que l'Algérie conduit sa lutte contre la corruption dans la transparence, en présentant son rapport national aux instances africaines et onusiennes compétentes en la matière.
M.Ouyahia a fait son intervention en se basant sur le rapport élaboré par le président du Nigeria qui a été désigné, lors du dernier sommet de l'UA à Addis-Abeba, champion africain de la lutte contre la corruption».
Le 31ème Sommet de l'UA est placé sous le thème de «Remporter la lutte contre la corruption: une voie durable pour la transformation de l'Afrique». La veille les chefs d'Etat et de gouvernement se sont penchés sur d'«importantes questions», celle du Sahara occidental s'étant taillée la part du lion des travaux.

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