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Hanoune craint pour la présidentielle

Le Parti des travailleurs a rendu publique, hier, à l´issue d´une session extraordinaire de son secrétariat politique, une déclaration dans laquelle il «enregistre avec soulagement» la décision de la direction du FLN d´éviter à notre pays une confrontation publique le 14 août dont nul ne pouvait prévoir les conséquences et déclare: «Rien en effet ne doit être supérieur à l´intégrité du pays.» Selon le parti de Louisa Hanoune «en plus de la violence des affrontements, le conflit interne au FLN crée un schisme dans les instances élues et exécutives nationales et locales. De ce fait, c´est l´Etat, et donc le cadre national, qui se trouve menacé d´explosion.» Aussi devant les risques de désintégration du pays, le PT «en appelle à la raison de toutes les parties» et rappelle: «Parce qu´il n´y a pas eu de guerre civile, la nation algérienne a survécu après 12 ans de guerre de décomposition, des dizaines de milliers de morts, des destructions massives, des centaines de milliers de victimes directes ou indirectes. Elle n´a pas succombé aux tentatives internes et externes de transformer le soulèvement de la jeunesse en Kabylie contre la hogra et l´impunité en conflit ethnique.»
Le parti trotskiste parle de madagascarisation de l´Algérie en dressant le parallèle entre ce qui s´était passé à Madagascar et ce qui se passe actuellement dans le pays. «Madagascar, est-il déclaré, a sombré, depuis décembre 2001, dans une anarchie épouvantable avec son cortège de morts, de famine et de paralysie économique totale pour des raisons similaires: un conflit autour de la présidentielle. Le peuple malgache, écrasé par les PAS et le pillage de ses richesses, continue de payer le prix d´une crise qui a ébranlé l´unité de son pays y compris son armée et dont les enjeux ont été déterminés ailleurs.»
Du reste, le PT voit dans les tensions actuelles autour de la présidentielle de 2004 un conflit de même nature que celui qui a découlé de l´interruption du processus électoral. «En décembre 1991 à l´occasion d´une échéance électorale, une bipolarité fabriquée a été imposée contre le multipartisme. Elle a entraîné le pays dans un bain de sang, le bilan est lourd, très lourd et cette crise n´a toujours pas été résolue», poursuit le même communiqué. Et le PT de recommander «le respect de la liberté de conscience, de candidature, dans des élections libres et démocratiques, dans lesquelles le citoyen peut exercer son libre arbitre sur la base des programmes».
Il propose que «les partis qui siègent à l´APN légifèrent en faveur du rétablissement des conditions normales d´exercice de la politique, du respect du multipartisme, de la démocratie». Le PT ajoute: «Nous le réaffirmons: l´existence des partis politiques, de l´Ugta comme cadres nationaux, a constitué un rempart certain devant les risques de dislocation depuis 1991. Leur explosion ouvrirait la voie au chaos généralisé, au pire.»

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