L'Expression

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Graves accusations des députés contre le chef du gouvernement espagnol

«Rendez-nous des comptes!»

À un mois des élections municipales espagnoles, l'opposition s'unit contre Pedro Sanchez qu'elle accuse de graves compromissions avec le Maroc sur le dossier sahraoui.

Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, paie cache ses errements diplomatiques et son alignement sur les thèse marocaines dans le dossier du Sahara occidental. De graves compromissions lui ont été reprochées par les députés. Comparu hier, au congrès des députés Sanchez a passé un bien mauvais quart d'heure. Plusieurs députés de l'opposition lui demandant de rendre des comptes pour sa relation «décevante» avec le Maroc, caractérisée par la «soumission», et son revirement concernant le conflit au Sahara occidental. Pour avoir des relations de bon voisinage avec le Maroc mais le prix à payer ne peut pas être l'abandon du peuple sahraoui», a dénoncé.le porte-parole de la coalition politique basque EH Bildu, Jon Inarritu. Ana Oramas, porte-parole de la Coalition des Iles Canaries, a quant à elle averti que la démarche adoptée par Sanchez avec le Maroc met «de manière irresponsable l'avenir des îles Canaries, Ceuta et Melilla en jeu». Pour sa part, le représentant du Parti nationaliste basque (PNV), Aitor Esteban, parle clairement d'un «marchandage sur la question migratoire» auquel s'adonne Sanchez avec le Maroc «au prix de la vente du Sahara occidental», tandis que le leader du parti Mas Pais, Inigo Errejon, a qualifié la politique du chef du gouvernement espagnol avec Rabat de «décevante». «Expliquez-vous Monsieur Sanchez sur votre politique avec le Maroc», a lancé Ciudadanos, Ines Arrimadas. Cette députée estime que la relation actuelle qu'entretient l'Espagne avec le Royaume marocain «ne peut être expliquée sous l'angle de la politique étrangère et de la diplomatie». Aussi, a-t-elle soutenu que les décisions de l'Exécutif témoignent d'une «faiblesse». Quelle explication donner à ce changement de cape du gouvernement espagnol sur le dossier du Sahara occidental? La députée de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), Marta Rosique, a assuré que la seule explication était le «chantage» du Maroc, pour éviter que certaines «informations sombres» et même «criminelles» ne soient révélées. Une déclaration très grave qui risque de soulever une tempête médiatique. Dans ces feux nourris contre le président du gouvernement, le leader de Vox, Santiago Abascal, y met du sien. Il a accusé Sanchez de «soumission» et exigé de connaître les «secrets» qui l'unissent aux dirigeants marocains. Cuca Gamarra, secrétaire générale du Parti populaire (PP), a invité, elle, le chef de l'Exécutif à clarifier si le vol de données mobiles comme celui qu'il avait subi via le logiciel espion Pegasus utilisé par le Maroc, avait quelque chose à voir avec son revirement sur le Sahara occidental. Pour cette raison, elle est convaincue que le 28 mai (date des élections municipales espagnoles) ce sera la fin de la politique du président du gouvernement basée sur le «mensonge», «l'arrogance» et «l'inefficacité».

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