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Reprise des pourparlers au Caire pour un cessez-le-feu

«La dernière chance» pour les otages

Les médiateurs égyptien, qatari et américain ont repris hier les négociations au Caire afin de parvenir à un accord de trêve après sept mois d'agression barbare sioniste. «L'ensemble des parties sont d'accord pour retourner à la table des négociations» pour une trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, avait annoncé la veille le média égyptien Al-Qahera News, réputé proche des services de renseignements. Israël et le Hamas «devraient être capables de combler les lacunes qui restent» pour sceller un accord de cessez-le-feu actuellement en discussion, a pour sa part considéré un porte-parole de la Maison- Blanche, John Kirby, qui n'a pas caché son «espoir» d'une conclusion pour «très bientôt». Quant au Premier ministre sioniste Netanyahu, il a encore mis son grain de sel en affirmant avoir instruit les négociateurs sionistes de «continuer à se montrer fermes sur les conditions nécessaires à la libération» des otages et «essentielles» à la sécurité d'une entité qui ne cache pas sa volonté expansionniste et son plan de nettoyage ethnique quelque peu contrarié par la résistance farouche et l'insondable courage de la population civile palestinienne.
«Cela pourrait être la dernière chance (pour l'entité sioniste) de récupérer les captifs (...) vivants», a averti, de ce fait, un haut responsable du Hamas dont le numéro deux politique Khallil al-Haya a indiqué que le plan approuvé par le mouvement palestinien compte trois phases de 42 jours chacune, et implique bel et bien un retrait de l'armée sioniste du territoire occupé, le retour des déplacés et un échange d'otages retenus à Ghaza et de prisonniers palestiniens, toutes conditions conduisant à la conclusion effective d'un «cessez-le-feu permanent».
Or cela n'arrange pas les affaires de Benjamin Netanyahu et de certains ministres extrémistes qui comptent attiser les flammes de la guerre en vue de s'emparer de nouveaux territoires palestiniens. Mais il semble que les pressions de l'administration Biden, elle-même tributaire des conséquences induites par la forte mobilisation des campus américains en faveur du cessez-le-feu immédiat et de la reconnaissance des droits du peuple palestinien martyr, aient fini par peser sur le programme du gouvernement sioniste, d'autant plus qu'il est lui aussi confronté à une colère grandissante de la population israélienne. Reste que l'appel à évacuation de 100000 réfugiés à Rafah constitue bel et bien un crime de guerre auquel s'ajoute celui des exactions quotidiennes contre 1,4 million de Palestiniens, déplacés de force par les bombardements et les tueries de l'armée sioniste depuis sept mois.
Parallèlement aux pourparlers du Caire, les combattants des brigades al-Kassam (Hamas) et El Qods (Djihad) poursuivent les combats acharnés contre les forces d'occupation sioniste, à Rafah.

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