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UTILISATION DES DRONES CONTRE LES TRIBUS AU PAKISTAN

Les USA dévoilent leurs arguments juridiques

Les Etats-Unis ont, pour la première fois, dévoilé les arguments juridiques qui couvrent, selon eux, les frappes de drones -avions sans pilotes- qu´ils mènent contre Al Qaîda et les taliban, en se prévalant du droit à l´«autodéfense», inscrit dans le droit international. Ce type d´offensive s´est multiplié ces derniers mois tant au Pakistan qu´en Somalie ou sur d´autres «points chauds» où l´armée américaine s´attaque aux militants extrémistes, mais l´administration du président Barack Obama refuse d´en dévoiler les détails. Dans une allocution jeudi, Harold Koh, conseiller juridique du département d´Etat, a présenté la batterie d´arguments juridiques que Washington applique à ces attaques.
Selon lui, à la suite des attentats du 11-Septembre, les Etats-Unis ont lancé un «conflit armé» contre Al Qaîda, les taliban et leurs alliés. Il est donc entendu que Washington «a le droit d´avoir recours à la force armée conforme à son droit à l´autodéfense, tel que garanti par le droit International», a déclaré M.Koh au cours d´une conférence à la Société américaine de droit international. Il n´a toutefois pas clairement indiqué où se déroulaient ces attaques, car «concernant les cibles visées, qui ont fait l´objet de nombreux articles dans la presse et dans les cercles juridiques internationaux, il est évident qu´il existe des limites à ce que je suis en état de dévoiler en public». «Ce que je suis en revanche en mesure d´affirmer, c´est que l´administration est d´avis que sa politique de ciblage -et cela comprend les opérations destinées à tuer à l´aide d´engins aériens sans pilotes- est en accord avec le droit», a observé M.Koh.
Ces derniers temps, de nombreuses associations de défense des droits de l´homme et certains experts juridiques ont comparé les frappes de drones au Pakistan, hors d´un champ de bataille traditionnel, à des exécutions extrajudiciaires.
La puissante organisation de défense des libertés publiques (ACLU) a dit saluer les déclarations d´Harold Koh. «Le fait que M.Koh a exposé les arguments juridiques qui entourent ce programme nous paraît encourageant», a ainsi expliqué Jonatahan Manes de l´Aclu.

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