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En une semaine à Ghaza

Les raids sionistes ont fait un million de déplacés

Le ministre iranien des Affaires étrangères a averti hier à Doha que «personne» ne pouvait «garantir le contrôle de la situation» si Israël lançait une offensive terrestre dans la bande de Ghaza.

Environ un million de personnes ont été déplacées dans la bande de Ghaza par l'agression sioniste qui a suivi l'offensive historiquedu Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, a indiqué hier l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Juliette Touma, directrice de la communication de l'UNRWA, a estimé auprès des médias qu'»un million de personnes ont été déplacées pendant les sept premiers jours de la guerre» engagée par l'aviation de l'entité sioniste contre la population civile de Ghaza au lendemain de l'attaque du Hamas. «Le chiffre va probablement monter puisque les gens continuent de quitter leurs maisons» détruites entièrement ou, dans le meilleur des cas partiellement, dans les raids continus de l'aviation sioniste, a-t-elle ajouté. Israël a sommé les habitants du nord du territoire palestinien soumis pendeant deux décennies à un blocus et depuis une semaine assiégé -environ 1,1 million de personnes sur une population totale de 2,4 millions- à fuir vers le sud, affirmant frapper la ville de Gaza (nord) pour y détruire le centre des opérations du mouvement islamiste. Plus de 2.300 personnes sont mortes dans la bande de Ghaza dans les frappes israéliennes, selon les autorités locales. Plus de 1.300 personnes ont été tuées en Israël lors de l'attaque des commandos du Hamas, durant laquelle 126 personnes ont également été capturées, selon les derniers chiffres fournis.s. Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères a averti hier à Doha que «personne» ne pouvait «garantir le contrôle de la situation» si Israël lançait une offensive terrestre dans la bande de Ghaza, selon son ministère. Hossein Amir-Habdollahian était en visite hier au Qatar dans le cadre d'une tournée régionale qui l'a menée aussi en Irak, au Liban et en Syrie. Le chef de la diplomatie iranienne a été reçu par l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, avec lequel il a évoqué «le développement de la situation dans les territoires palestiniens», a indiqué l'agence de presse qatari, QNA. La République islamique soutient financièrement et militairement le Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui a lancé le 7 octobre une attaque sans précédent contre Israël, déclenchant une riposte aveugle et meurtrière dans la bande de Ghaza où les raids n'ont épargné ni les écoles, ni les hôpitaux, les mosquées et les habitations pour la plupart détruites ou gravement endommagées.»Si les attaques du régime sioniste contre la population sans défense de Ghaza se poursuivent, personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit», a déclaré Hossein Amir-Habdollahian durant sa rencontre avec le dirigeant qatari, selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères. Israël et les Etats-Unis craignent l'ouverture d'un second front dans le nord d'Israël, à la frontière avec le Liban, si le Hezbollah, mouvement soutenu par l'Iran, décidait d'intervenir massivement dans la guerre opposant Israël au mouvement palestinien.
Le ministre a précisé que les parties qui voulaient «empêcher la crise de s'étendre devaient empêcher les attaques barbares du régime sioniste», selon le communiqué. Amir-Abdollahian a par ailleurs indiqué que les hauts responsables du Hamas qu'il a rencontrés à Beyrouth et Doha ces derniers jours considéraient «la question des civils prisonniers» comme «une priorité de leur programme» et que, «si les conditions étaient assurées, ils prendraient des mesures appropriées», a ajouté le communiqué.

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