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Covid-19

Le gouvernement tunisien approuve l’état d’urgence sanitaire

L’état d’urgence sanitaire permet au gouvernement d’avoir des pouvoirs plus larges dans le cadre de la maîtrise de la situation sanitaire et de prendre des mesures exceptionnelles pour freiner la propagation de l’épidémie

Le gouvernement tunisien a approuvé, jeudi, un projet de Loi fondamentale relative à la réglementation de l'état d'urgence sanitaire, au moment où la porte-parole officielle du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya, considérait le système de santé de son pays comme «effondré». D'après la présidence du gouvernement tunisien, un Conseil des ministres a approuvé, lors d'une réunion tenue ce jeudi, présidée par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, un projet de loi portant sur l'instauration de l'état d'urgence sanitaire, en plus d'un certain nombre de projets. Le chef du gouvernement a souligné, à cette occasion, l'importance de la loi fondamentale relative à l'organisation de l'état d'urgence sanitaire pour encadrer le travail accompli par toutes les parties en cas de propagation des épidémies, en accélérant la mise en oeuvre de mesures liées à la lutte contre la pandémie de COVID-19.L'état d'urgence sanitaire permet au gouvernement d'avoir des pouvoirs plus larges dans le cadre de la maîtrise de la situation sanitaire et de prendre des mesures exceptionnelles pour freiner la propagation de l'épidémie en préservant la vie des citoyens. Dans ce sens, le gouvernement a mis en place toutes les capacités logistiques, humaines et matérielles pour résister à cette pandémie, fournir le plus grand nombre de vaccins aux citoyens et protéger le système de santé, «qui souffre de nombreuses difficultés et lacunes et pour éviter qu'il ne s'effondre dans cette situation sanitaire difficile que connaît le pays», selon un communiqué du gouvernement tunisien. L'état d'urgence sanitaire permet également au gouvernement d'approuver un confinement partiel ou général, de déterminer et de surveiller la résidence des personnes infectées et suspectes, de limiter leurs déplacements, y compris l'isolement sur leur lieu de résidence, d'imposer des restrictions à la liberté de circulation des personnes et moyens de transport, fermer les commerces ouverts au public et empêcher l'organisation de rassemblements, d'activités et de manifestations toutes catégories confondues. Dans une déclaration, la porte-parole du ministère tunisien de la Santé, Nissaf Ben Alaya a affirmé que la commission nationale de la lutte contre la COVID-19 a décidé, ce jeudi, d'interdire les circulation interprovinciale à compter de ce jeudi et de maintenir les mesures déjà en vigueur jusqu'au 31 du mois courant.
Le couvre-feu sera, par conséquent, maintenu de 20h00 à 05h00 jusqu'à la fin du mois de juillet courant. Elle a regretté que la pandémie «a touché tous les pays du monde (...) la Tunisie traverse, actuellement, une conjoncture sanitaire catastrophique d'autant plus que le virus est en train de faire des ravages et de se propager à grande vitesse dans le pays». Citée par la radio privée, Mosaïque, Ben Alaya a mis en garde qu'il y a eu une invasion du variant Alpha en avril et mai, puis la souche indienne Delta ayant causé la nouvelle vague actuelle avec un taux de contagion de 70%. La propagation de ce virus est très rapide, a-t-elle expliqué: le système sanitaire s'est écroulé et le corps médical est complètement dépassé. «Les lits de réanimation et d'oxygène ne sont quasiment plus disponibles (...) le taux de contamination à la COVID-19 est en augmentation, ainsi que le nombre de décès», a-t-elle précisé.

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