L'Expression

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Après les arrestations de manifestants pro-palestiniens

Vive colère sur des campus américains

À l'origine de la colère, les appels de certains responsables d'universités qui ont recouru aux forces de police pour tenter d'empêcher les manifestations en faveur d'un cessez-le-feu immédiat à Ghaza.

Après les mouvements de protestation pacifiques, la grogne. Depuiis quelques jours, la colère est vive et elle grandit partout dans les campus américains alors que de nombreux étudiants n'hésitent pas à stigmatiser la complicité de l'administration Biden avec l'entité sioniste dans le génocide en cours contre la population civile de Ghaza où des milliers d'enfants et de femmes ont été cyniquement tués, tandis que d'autres ont été torturés, niés dans leur humanité et jetés pêle-mêle dans les fosses communes. À l'origine de la colère, les appels de certains responsables d'universités qui ont recouru aux forces de police pour tenter d'empêcher les manifestations en faveur d'un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et de la fourniture de l'aide humanitaire dont sa population a cruellement besoin, tant elle est réduite à la famine et aux maladies par le siège barbare de l'armée sioniste qui nie cyniquement toute responsabilité dans les exactions commises au vu et au su de la communauté internationale. Dernier épisode de la tourmente provoquée dans les campus américains par les abominations sionistes à Ghaza, des assauts ont été opérés par les forces de police contre les étudiants dont plusieurs centaines ont été arrêtés après avoir été brutalisés. Les arrestations massives n'ont pourtant pas réussi à faire fléchir la vague de protestations, comme en témoigne le bras de fer qui s'est déroulé dans la nuit de lundi à mardi au niveau de la prestigieuse université de New York (NYU) où 120 jeunes filles et jeunes gens ont été interpellés par la police, un bilan revu à la baisse disent les animateurs de la protesta alors qu'un porte6 parole de la NYPD, la police new-yorkaise, assure qu'ils ont été «relâchés».
Ni la grogne ni la colère estudiantineS ne sont retombées pour autant: «L'administration de mon université, mes élus au Congrès et même le président se comportent comme s'ils étaient des porte-paroles de la communauté juive, assimilant l'antisionisme à l'antisémitisme. Ils nous réduisent au silence, nous suspendent», a dénoncé devant la presse, keffiyeh sur les épaules, Sarah Borus, une étudiante juive pro-palestinienne du Barnard College de l'Université de Columbia. Quelques jours plus tôt, une centaine de ses camarades avaient été arrêtés alors que leur université boycotte tout activité en lien avec l'entité sioniste. Idem à l'université de Yale. Le mouvement commence à faire tache d'huile, dans divers autres campus où le mot d'ordre a trait à «l'arrêt de toute aide américaine à Israël». Deux mois plus tôt, les présidentes des universités de Harvard et de Pensylvanie ont été contraintes à la démission par le Congrès, actionné par le lobby sioniste. A contrario, la présidente de l'U.Colombia, a fait appel à la police, sous prétexte de «comportements hostiles et d'incidents antisémites», pour contrer le mouvement qui a embrasé des dizaines d'autres campus. Une décision vivement dénoncée par une association de professeurs de NYU qui n'a vu «personne, à aucun moment, violent ou antisémite». Le débat sur la liberté d'expression et sur le galvaudage de l'antisémitisme au profit du sionisme est en train de prendre de l'ampleur...

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