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Des élus américains dénoncent les colonies sionistes

L’exemple qui vient d’ailleurs

Alors que les exactions de l'armée sioniste se multiplient au quotidien, dans un silence assourdissant de la communauté internationale et une indifférence coupable des pays arabes qui ont scellé la normalisation avec l'État hébreu au nom d'intérêts étroits, l'espoir est venu de membres du Congrès américain qui ont dénoncé, dimanche dernier, la décision des autorités sionistes de lancer la construction de 4 000 nouveaux logements au profit de colons juifs en Cisjordanie occupée. Tout comme les gouvernements précédents, celui du sioniste radical Bennet poursuit méthodiquement la politique de judaïsation des territoires palestiniens occupés et de la ville sainte d'El Qods-Est où l'esplanade des Mosquées, avec la Mosquée El Aqsa, sont soumises depuis des années à une progression forcenée des colons juifs sous la protection des forces sionistes. Avec cet enième projet de colonisation accélérée, l'État hébreu programme ainsi l'expulsion forcée des Palestiniens à Masafer Yatta, ainsi que l'a rapporté l'agence palestinienne de presse, Wafa. «Je m'oppose fermement à l'expansion prévue des colonies (sionistes), qui compromet davantage les perspectives de paix» entre les deux parties, a déclaré sur Twitter l'élue au Congrès américain, Debbie Dingell, qui souligne combien «ces actions attiseront les tensions (...) et éroderont la confiance nécessaire à une paix durable», pour peu que les Nations unies parviennent à obtenir de l'État sioniste le respect des résolutions du Conseil de sécurité. Celles-ci ont constamment signifié le caractère illégal et contraire au droit international de l'occupation israélienne et des implantations de colonies scélérates dans les territoires palestiniens occupés.
S'agissant de la localité de Masafer Yatta, un autre membre du Congrès américain, Rashida Tlaib, a écrit que «les gens aiment dire que l'oppression des Palestiniens est compliquée (mais) ce n'est pas le cas». Et de souligner qu'il s'agit d'un «tribunal d'occupation militaire illégal, expulsant de force 1 000 Palestiniens pour spolier leur terre et changer la composition ethnique» de la région. «C'est un crime de guerre» conclut-elle fermement. De son côté, le sénateur Andy Levin juge ces multiplications de colonies illégales comme autant de «violations flagrantes des droits humains» dont sont victimes les Palestiniens sous le regard indifférent des grandes puissances et, plus largement, de la communauté internationale ainsi que du Monde arabe et musulman. Andy Levin déplore le fait que la nouvelle décision des autorités sionistes va impliquer «l'un des plus grands déplacements forcés» de Palestiniens depuis 1967. Aussi, demande-t-il instamment à l'administration du président Biden d'agir pour empêcher toute contribution américaine à «une action scandaleuse» qui sape les principes élémentaires des droits de l'homme et constitue un déni de la légalité internationale. Il est évident que cela n'empêchera pas l'État hébreu de poursuivre son projet de confiscation des terres, comme à Masafer Yatta où pas moins de 12 villages palestiniens sont menacés, de destruction des maisons palestiniens à El Qods-Est et en Cisjordanie occupées, d'expulsion des agriculteurs palestiniens de leurs lopins de terre accaparés par des colons sionistes à la voracité froidement entretenue.

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