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Elections générales et retrait des forces étrangères

Des propositions libyennes au sommet

«Nous avons fait des progrès en ce qui concerne les mercenaires et nous espérons que, dans les jours à venir, ils se seront retirés des deux côtés. Je pense que ce sera encourageant et renforcera la confiance», a déclaré la MAE libyenne Najla al-Mangoush, à la fin de la conférence.

Emboîtant le pas à son homologue allemand Heiko Maas, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a demandé, hier, le retrait des forces étrangères de Libye, juste avant l'ouverture de la Conférence de
Berlin II destinée à sortir le pays, d'une crise qui l'a profondément déstabilisé depuis une décennie. «L'accord de cessez-le-feu du 23 octobre doit être pleinement mis en oeuvre, y compris par le retrait de toutes les forces étrangères de Libye», a déclaré Blinken qui a ajouté: «Nous partageons (avec l'Allemagne) l'objectif d'une Libye souveraine, stable, unifiée et sûre, libre de toute ingérence étrangère, c'est ce que le peuple mérite, et c'est essentiel pour la sécurité régionale». Ainsi, était donné le ton à la réunion des ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, de leurs homologues des pays concernés par la crise ainsi que des principales institutions que sont l'ONU, l'Union Africaine et l'Union Européenne. Il faut dire que, pour la première fois, le gouvernement libyen conduit par Dbeibah était de la partie, avec ce que cela induit au plan des recommandations. Objectifs des discussions, les participants à cette conférence sont invités à graver dans le marbre la tenue d'élections générales le 24 décembre prochain, le retrait préalable des troupes étrangères et mercenaires estimés à 20 000 par les Nations unies et dont les nationalités diverses compliquent l'échiquier et la poursuite des efforts de réunification des principales institutions libyennes dont l'armée. D'où la grande inquiétude qui a présidé aux discussions, sachant que les rivalités entre l'Est et l'Ouest ne se sont pas totalement effacées et que, surtout, une dispersion non contrôlée des mercenaires aura immanquablement de graves conséquences pour l'ensemble de la région maghrébine et sahélienne. C'est pourquoi les débats ont d'abord concerné l'évaluation du processus politique conduit par les Nations unies depuis plus d'un an, avec comme avancées notables la mise en place d'un gouvernement d'union nationale par le Forum de dialogue politique libyen et les décisions relatives au cessez-le-feu et à la réouverture de la route côtière par le comité militaire mixte 5+5. C'est à l'initiative de ces nouvelles autorités libyennes, soutenues par les Nations unies et le groupe des pays voisins de la Libye dont l'Algérie que les participants à la Conférence de Berlin II ont pu examiné plusieurs initiatives et plans relatifs aux échéances électorales et, surtout, aux modalités de retrait des mercenaires, selon plusieurs formules qu'il reste à concrétiser.
«Nous avons fait des progrès en ce qui concerne les mercenaires et nous espérons que, dans les jours à venir, ils se seront retirés des deux côtés. Je pense que ce sera encourageant et renforcera la confiance», a déclaré la MAE libyenne Najla al-Mangoush, à la fin de la conférence. Un nouveau pas vers la paix si rien ne vient torpiller cette annonce, dans les jours et les mois prochains. 

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