L'Expression

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La couturière et le couple d’escrocs

La cupidité a- t elle ou non, devant elle, encore, de beaux jours? Non! Si la noble justice, cette unique et percutante branche, à laquelle s’accroche, désespérément, le justiciable, faisait correctement, son boulot!

Une ancienne couturière professionnelle6a été grugée par un couple ravagé par la cupidité, et croyant à l'impunité totale face aux sales manoeuvres de gens, qui n'ont pas compris, jusqu' à la convocation de la police, que la justice a le bras plus long, qu'ils ne le croyaient. Evidemment, dans de pareils cas, les escrocs vous retourneront le fameux adage qui affirme justement que «la loi ne protège pas les naïfs» mais, dans l' affaire d'aujourd'hui, il ne s' agit nullement de naïfs, mais plutôt d' une malheureuse victime de manoeuvres dilatoires, et de faux-fuyants mal utilisés par un couple dont on ne sait pas la destination, ni les visées, et surtout l' avenir qui demeure incertain pour lui.
-- «Oui, Mme la présidente, nous aurions tant aimé avoir ici ll'inculpé qui pourra nous édifier sur ce coup du sort qui a frappé Zouleikha.G. une couturière qui n'a d'yeux que pour son boulot qu'elle réalise avec un esprit de perfection nullement égalé par ailleurs, selon ses nombreux clients qui peuvent se déplacer ici, témoigner de son professionnalisme!» Après quoi, le conseil réclame la restitution de la marchandise acquise, mais malheureusement, impayée. Rappelons que, le prix de revient qui remonte à cinq milliards, six cent dix neuf millions de centimes, auxquels, il faudra ajouter le prix des dégradations, et des avaries constatées sur les machines. Auparavant, l'inculpée n'a pas eu à souffrir des questions du tribunal, se contentant de renvoyer la balle dans le camp de Mr l'absent, ou carrément de se taire pour ne pas trop s'enfoncer, car ayant choisi de ne pas se faire assister d'un conseil susceptible de l'aider dans cet épineux dossier à pièges car le tribunal a tous les éléments en main pour établir sereinement les faits, et donc vers un verdict qui ne souffre d'aucune contestation! Zouleikha, la victime, elle, comptait beaucoup plus sur son défenseur, qui a fait le «ménage» avec une maestria comme lui seul, peut en réaliser, et donc parlait à l'aise, non concernée par le trac qui prend à la gorge certaines victimes, non habituées aux audiences correctionnelles. La section III du chapitre III, l'article 376 du code pénal «abus de confiance» dispose que: «Quiconque de mauvaise foi détourne ou dissipe au préjudice des propriétaires, possesseurs ou détenteurs, des effets, deniers, marchandises, billets, quittances, ou tous autres écrits contenant ou opérant obligation ou décharges, qui ne lui ont été remis qu' à titre de louage, de dépôt, de mandat, de nantissement, de prêt à usage ou pour un travail salarié ou non salarié, a la charge de les rendre ou représenter, ou d' en faire un usage ou un emploi déterminé est coupable d' abus de confiance, et puni d' un emprisonnement de trois mois à trois ans, et d' une amende de 500 à 20 000 DA. Le coupable, peut, en outre, être frappé par un an au moins et cinq ans au plus de l'interdiction d'un ou de plusieurs des droits mentionnés à l'article 14 et de l'interdiction de séjour. Le tout sans préjudice de ce qui est dit aux articles 158 et 159 relativement aux soustractions et enlèvement de deniers, effets ou pièces dans les dépôts publics.» Avec cet article de loi, le conseil, plaidera le fait unique «Que le couple coupable d' abus de confiance, a tout calculé, car ces deux personnages ont abusé de cette pauvre couturière qui n'avait, et qui n'a pas de raison d'accabler le couple, ou plutôt cette femme, car l' époux fuit la justice, et il ferait mieux de se présenter chez Dame Justice qui, ne l'oublions jamais, a le bras très long, plus long que ne l'imagine le mari.» Et l'avocat d'ajouter que l'inculpée n'a pas daigné se défendre, se contentant de tout rejeter sur le mari, lequel a mystérieusement disparu de la circulation, pour on ne sait pour quelles raisons! Invitée à effectuer ses demandes la jeune parquetière n'a pas trop cherché midi à quatorze heures, en appuyant sur les termes forts de «l'abus de confiance».
-- «CC'est le délit type qui n'a besoin d'aucun élément autre que les termes de l'article 376 du code pénal, et nous réclamons le maximum de la peine prévue: trois ans d'emprisonnement ferme pour le couple coupable d'abus de confiance!» Bien sûr, pour le mari absent, ou en fuite, il faudra attendre le procès lorsqu'il sera pris.. Sur le siège, la juge inflige la peine ardemment, soulignée par.

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