L'Expression

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«Mon fils unique m’a donné une raclée!»

Tous les jours, les sections pénales de tribunaux font face au terrible et regrettable délit de ««coups et blessures, sur ascendants»!

La présidente de la section pénale du tribunal a eu du mal à accepter les gauches explications, du jeune père de famille, qui a sauvagement agressé sa maman, déjà mal en point! «J'en ai après cette fourbe d'Akila, la maline bru qui serait en fait, la cause des coups et blessures causés! Oui, elle serait derrière la raclée, que m' a donnée, mon fils.
Elle est derrière tout ce qui m'est arrivé. Elle cherche à s'emparer de tout ce qui m'appartient. Ce ne sera pas l'avis du bâtonnier M.F. Ksentini, l'avocat de l'inculpé!
Le plaideur laissera le public bouche-bée, par son audacieuse et émouvante plaidoirie, à la veille du Ramadjan 1445! Fahim. H. est inculpé - détenu pour avoir sauvagement, et lâchement battu sa vieille mère, une malade chronique, qui était assise au fond de la salle, comme si elle avait honte d'avoir poursuivi son rejeton de fils de quarante ans, petit fonctionnaire dans une grande administration.
Plus tard, elle dira neuf mots à la juge: «Je lui pardonne, car c'est mon fils unique!» Dans la salle d'audience, le monde qui s'est déplacé pour suivre la punition que devrait recevoir cet énergumène. «Je regrette d'avoir levé les mains sur ma mère. J'étais hors de moi, et je me suis emporté pour presque rien. Je ne savais plus ce que je disais, ni ne faisais, après les insupportables provocations de ma mère à l'encontre de mon épouse.»!
Le procureur, lui, reste cet «enfonceur», comme l'affirme la rumeur publique. Il est carrément étendu dans son confortable fauteuil. Il a surtout, la mine effarouchée, l'oeil menaçant, s'efforçant de garder un air le plus sérieux, et une absence totale de tentative de communication.
Il n'ouvrira la bouche, que lorsqu' il sera normalement invité par la juge, à requérir. Auparavant, la magistrate va durement malmener l'inculpé, dans le sens de la manière de poser ses questions.
D'ailleurs, si elle refusait les balbutiements de Fahim, elle ne pouvait que croire les affirmations du bâtonnier Mustapha-Farouk Ksentini, l'avocat de l'inculpé, qui, en possédant plus d'expériences que le jeune parquetier, a carrément «avalé» le pauvre représentant du ministère public!
Il plaidera plus tard, les larges circonstances atténuantes, «car, lacera-t-il en direction du tribunal, la mère était d'une férocité désarmante, surtout avec le voisinage immédiat de la famille en constants désaccords.
La maman est une vieille sénile qui cherche noise à tout le monde, à commencer par la bru nouvellement mariée à son fils révolté, par les provocations de la belle-mère.» La magistrate commencera son, court mais efficace interrogatoire par le pourquoi des coups et blessures sur la malheureuse maman.
-- «Alors, on ss'attaque comme cela, à celle qui vous a porté neuf mois durant, avec tous les travers d'un très dur, et douloureux quotidien!» Tonna, la juge, décidée à appliquer la loi, surtout, que la victime avait présenté un certificat médical de six jours! Lever la main sur un proche parent, battre à satiété sa mère, et répéter les coups, cela fait beaucoup.
C'est pourquoi l'emploi de ce sec article du code pénal a prévu ce cas d'espèce, ce jour. D'ailleurs, jetons un oeil sur le fameux article de loi portant sur «Les coups sur ascendants» fait prévu et puni par l' article 267 du code pénal qui dispose (Ordonnance N°75-47 du 17 Juin1975) dans ses alinéas
1 et 2, ces deux articles qui nus intéressent que quiconque, volontairement, fait des blessures ou porte des coups à ses père ou mère légitimes, ou autres ascendants légitimes, est puni ainsi qu' il suit: 1°) de l'emprisonnement à temps de cinq à dix ans si les blessures si les blessures ou les coups n'ont occasionné aucune maladie ou incapacité totale de travail de l'espèce mentionnée à l'article 264; 2°) du maximum de l'emprisonnement de cinq à dix ans s'il y eu une incapacité totale pendant plus de quinze jours;»
Les faits se sont déroulés douze jours avant le Ramadhan 1445. En effet, à la veille de l'arrivée du mois sacré, Fahim. H. A décidé, d'un commun accord avec sa femme de quitter le domicile parental pour un deux pièces -cuisine loué dans les environs de Berguiga (Tipaza). Croyant bien faire El Hadja, demanda au couple «de passer ensemble le mois de Ramadhan, et la fête de l'Aïd Esseghir 1445.»
Cette demande a été avancée surtout que les parents du mari étaient très fatigués, et qu'ils ne pourront pas s'en sortir, seuls.»
A déclaré calmement le bâtonnier de Blida, égal à lui-même! C'est une version comme une autre... Et dire que c'était une affaire de «coups et blessures volontaires sur ascendant».
Or, durant une partie des débats, les coups et leurs effets dévastateurs, et l'admirable intervention de Me Mustapha-Farouk Ksentini se fondirent peu à peu, pour éclairer la juge.

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