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EQUIPE DE FRANCE

Varane vide son sac

Champion du monde. À tout juste 25 ans, Raphaël Varane a ajouté en Russie, avec Didier Deschamps et sa bande, la plus belle ligne qui soit à un palmarès déjà rempli de trophées majeurs remportés avec le Real Madrid, notamment 4 Ligues des Champions. Pourtant, en équipe de France, le défenseur central formé au RC Lens n'a jamais été considéré comme un leader, comme un patron, le but de Mats Hummels en quarts de finale du Mondial 2014 contre l'Allemagne (1-0) lui étant sans cesse ressassé. Avec ce sacre mondial, la donne a désormais changé. Longuement interrogé par L'Équipe, il vide son sac sur ce sujet précis, avec des mots forts. «Parfois, on me demandait de jouer comme Ramos, de jouer comme un autre, d'être plus agressif, d'être plus ceci, plus cela. Alors que j'ai mon style de jeu, ça ne m'a pas trop mal réussi jusqu'à présent (sourires). (...) On a trop voulu me changer», a-t-il lancé avant d'insister: «et ça m'énerve. Est-ce qu'on demande à Ramos d'être quelqu'un d'autre? On le prend comme il est, Ramos». «Et moi, aujourd'hui, on me prend comme je suis. (...) C'est une fierté sur cette Coupe du monde, on m'a, entre guillemets, accepté comme je suis», a-t-il lâché, non sans remettre les pendules à l'heure. À sa façon. «Depuis que j'ai sept ans, on dit il est gentil, il est gentil, c'est revenu trop de fois. Mais il y a du caractère derrière. Oui, je suis gentil, mais il n'y a pas que ça. On ne peut pas faire la carrière que je fais, rester au Real Madrid sept ans, sans caractère. Ça n'existe pas ça, ce n'est pas possible. D'un seul coup, là, les gens se sont dit que j'avais montré du caractère, du répondant, mais, vous savez, j'ai connu des galères étant petit, puis en ratant l'Euro 2016, et je suis revenu plus fort», a-t-il assuré, satisfait d'avoir réussi, selon ses propres termes, sa meilleure compétition sous le maillot tricolore (49 sélections, 3 réalisations), avant d'insister. «Aujourd'hui, ce caractère-là, il s'est vu, mais je l'ai eu depuis toujours.
Quand il faut parler, je suis là, quand il y a des moments durs, je suis là. Quand à la mi-temps de la finale, il y a beaucoup de pression, avec un groupe jeune, et on a senti de la fébrilité, c'est moi qui dis: «Les gars, restons positifs, on gagne 2-1, tout va bien. Même si on a pris le bouillon par moments, c'est fini, les 45 premières minutes sont passées».
Ça, c'est ce que je suis. (Il s'anime.) Quand je vois un défi en face de moi, là, le caractère il se montre», a-t-il conclu. Le message est passé.

Paul Pogba
Un speech fou avant l'Argentine
L'équipe de France a remporté la Coupe du monde 2018 grâce à un collectif fort, et à des leaders bien identifiés. Parmi eux, on retrouve en premier lieu Paul Pogba, décisif par ses discours enflammés dans le vestiaire avant chaque rencontre. En 8es de finale face à l'Argentine (4-3), le Mancunien était on ne peut plus inspiré! «Je ne veux pas rentrer ce soir. Demain, je veux qu'on reste à l'hôtel! Je veux qu'on fasse la fête ce soir. Aujourd'hui, on se tue sur le terrain! Je veux des guerriers, des soldats, et personne ne se lâche! On va les tuer ces Argentins! Messi, pas Messi, on s'en bat les couilles! On vient pour gagner cette de Coupe du monde, et il faut passer par là!» La suite, tout le monde la connaît...

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