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JUDO CLUB DES OUADHIAS

Une volonté mise à mal

Comme tous les clubs sportifs de la wilaya toutes disciplines confondues, le JCO vit des moments d´espoir et de désillusion à la fois. Après un stage effectué à Leipzig en Allemagne, son président Moukah Mourad fait actuellement face à des manoeuvres sournoises afin de l´évincer. En plein dans un élan de formation de grands athlètes, avec un président qui a passé quelques mois dans ce pays européen aux traditions sportives avérées, le Judo Club de Ouadhias risque de connaître des moments troubles.
En effet, un conflit entre le conseil communal du sport et cet athlète de renommée internationale vient d´éclater au grand jour. A l´origine, des accusations émanant de certains membres de ce conseil qui, vraisemblablement, n´ont rien à avoir avec le sport. Toutefois, concrètement, c´est un rapport rédigé et envoyé par le CCS à l´adresse de la DJS de la wilaya qui motiverait cette polémique. Mais, en fait, l´athlète croit savoir que c´est plutôt un reproche plus politicien que technique. En effet, certains cercles restreints accusent la direction du JCO d´accointance avec le parti de Bouguerra Soltani du MSP. Cependant, le dirigeant en question estime que toute personne de tout horizon a le droit de contribuer à l´essor du sport, techniquement, financièrement, voire moralement. Il affirmera que des élus de cette formation politique ont aidé financièrement le JCO et leur aide n´est que précieuse. Selon lui, aider les jeunes n´est la chasse gardée de personne et même des responsables d´une église de l´est du pays ont contribué financièrement à aider le judo aux Ouadhias.
En tout état de cause, les problèmes réels du sport dans les communes ne résident point dans ce genre de spéculations. Pour les responsables du JCO, les autorités locales devront offrir les moyens nécessaires pour l´émergence d´une vraie élite sportive. Car, en la matière, le club qui regroupe plus de 250 athlètes, toutes catégories confondues, travaille dans une salle dénuée de moyens pédagogiques et d´équipements. Le tatami (tapis), à titre d´exemple, ne répond plus aux normes d´exercice de la discipline. Les choses ne sont également pas meilleures pour l´autre salle du marché. Elle demeure jusqu´à présent à l´état de baraque métallique dénuée de toute commodité.
Une note d´espoir pointe toutefois à l´horizon. Une délégation japonaise travaillant avec l´ambassade de ce pays en Algérie, qui effectuait une visite dans la région, a choisi la commune des Ouadhias pour l´installation d´un dojo japonais. C´est une salle spécialisée en judo qui sera érigée à la place du marché pour le bonheur des judokas.

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