L'Expression

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«One, two, three, viva l’Algirai !»

Un beau bilan

L'EN A', sous la houlette de Bougherra, a atterri à Doha avec le but avoué et crié sur tous les paravents, qu'«El Djazaïr» est venue monter sur le toit du Monde arabe.

Quatre jours après l'extinction des lampions, sur les colorés débats, qui ont animé la première Coupe arabe jouée sous l'oeil intéressé de la FIFA, au Qatar, qui a organisé, intelligemment les joutes, lesquelles ont vu 2 pays arabes-africains dominer de la tête et des épaules les matchs joués dans un esprit de fraternité, alors que leurs régimes s'entredéchirent sous les yeux carnivores de l'entité sioniste, grossie et engraissée déjà par l'Oncle Sam, les Etats dits démocratiques et abreuvés par les Etats arabes menés par le bout du nez, vers un «tatbie», ou si vous voulez bien, une normalisation fade et méprisante envers leurs peuples, pas toujours si libres que l'on pourrait l'imaginer. L'Algérie, sous la houlette de Madjid Bougherra, le magnifique coach national, et ses précieux collaborateurs a atterri à Doha (Qatar) avec le but avoué et crié sur tous les paravents, qu'El Djazaïr est venue monter sur le toit du Monde arabe. Oui, une odeur de «misk» laissée par le « ministre du bonheur», le doux et précieux Djamel Belmadi, s'est laissée sentir par Madjid Bougherra, qui a monté en très peu de temps, en passant par une agréable «catastrophe» tranquille, un ensemble qui a su prendre les matchs et en faire de limpides victoires, sans que quelqu'un crie au scandale! D'emblée, un hommage personnel est vite envoyé en direction de Raïs M'bolhi, notre héros national qui ne dit mot, mais reste aussi raide qu'un vigile gardien des trésors nationaux! Ce n'est pas tout: alors que des pays comme le Qatar, le Liban, la Jordanie, la Palestine, Oman, La Syrie, Le Soudan... S'étaient présentés avec l'équipe A, les Verts sont venus dans leurs bagages, sans leurs stars de l'EN. Les Meziani, Titraoui, Chetti, Draoui, Mrezigue, Bendebka et Tougaï que les fans des Verts ne connaissaient pas ou presque, sont montés à la surface de l'eau pour nager vers la gloire! Le Soudan et le Liban, ne constituant pas de vrais sparring-partners, le 1er sérieux test de l'EN, viendra avec les Pharaons, remontés comme jamais, mais ils ne parviendront pas à bout des Algériens, qui souriront à l'issue des débats, Madjid Bougherra en tête, sur un score nul, quand ils s'apercevront que les Egyptiens se faisaient des bises «en-veux-tu? En voilà! » De satisfaction, de s'en être tirés à bon compte, face à de coriaces Fennecs, qui avaient compris que la vraie aventure ne faisait que commencer!

En effet, ce furent ensuite le Maroc, le Qatar et enfin la Tunisie! D'authentiques finales qu'il fallait gagner sans se poser de questions! Et quelles parties! Epoustouflante contre le Maroc, avec un splendide but venu d'Oran. Emballante, contre le Qatar et envoûtante contre la Tunisie, qui croyait à tort, nous enlever notre «grinta» et nous battre avec. C'était méconnaître «l'Algirai » et ses trouvailles durant la rencontre qui a opposé les frères-voisins-éternels adversaires: On bâillonna par moments, Youcef Belaïli, on se heurta à l'éblouissant Amir Sayoud!

On ligota le feu follet Mrezigue, on tomba sur le «feu» Zakaria Draoui! On ferma la porte au nez de Benayada,l'éclatante et insolente classe de Lyès Chetti. On bloqua Yacine Brahimi, on se bouscula face au tonitruant et intraitable Sofiane Bendebka, qui n'attendait que les «p'tits détails» pour mieux s'exprimer! Sans nous attarder sur les exploits des Hocine Benayada, Djamel Benlamri, Abdelkader Bedrane, de Hilal Soudani, du beau et élégant défenseur Mehdi Tahrat et ce diablotin de Youcef Belaïli, trop et sévèrement surveillé par jusqu'à 4 joueurs! Malgré l'étau, il lui arrivait souvent de distiller d'appétissantes balles vers «son» Baghdad Bounedjah, derrière la lumineuse passe à Amir Sayoud qui enverra un gros boulet en direction du gardien de buts, qui prendra le risque de monter à la 121' à l'assaut des bois de M'bolhi, pour égaliser. Mal lui en pris, puisque sur le dégagement qui suivit le tir du coup de pied en coin, Brahimi se fit un vrai plaisir, de filer seul, mais suivi par l'étincelant Sayoud, vers les bois tunisiens, désespérément vides et de porter l'estocade à un team «rouge et blanc», saigné à blanc!
Si dans les tribunes du stade Al-Bayt, ce fut la folie, en Algérie, et un peu partout dans le monde, les nationaux envahissaient les artères des villes et villages, rendant tout ce qu'ils n'ont pu jeter durant le match, qui a vu, par intermittences, de dangereux rushs massifs, mais inefficaces des joueurs de la «Verte», privés de la satisfaction de descendre en flammes enfin, «l'engin» qui transportait cette équipe algérienne à l'avenir assuré!
Pourvu que les oiseaux de mauvaise augure la laissent tranquille, sereine, calme, faisant son parcours dans le respect absolu des saines traditions sportives! Une petite parenthèse pour saluer l'arbitrage du referee de 37 ans, l'Allemand, Daniel Siebert, qui a très bien dirigé le derby du Maghreb arabe. Il s'est même tapé un sprint fou derrière Brahimi, qui se dirigeait allègrement vers les bois vides de Mustafa, le keeper-goal tunisien, à la 124' et des poussières de jeu! En Tunisie, le capitaine Mohsen, le vieux et impartial consultant, n'arrivait pas à croire comment a procédé notre EN, pour ne pas tomber sous les coups de boutoir des Tunisiens. Il le savait très bien, depuis que le regretté Med El Mégherbi, consultant en 2009, lui avait appris que le prix d'un gain d'un match passait par des maillots mouillés, mouillés, mouillés, comme seuls les Algériens savaient le faire! Par contre, Samir Selimi, l'autre intègre consultant, savait très bien, lui, pourquoi ses protégés ont sombré en fin de match. N'est-ce pas lui qui s'était adressé à l'entraîneur tunisien, Mondher Kebaier, après le match amical livré et gagné (2-0) au stade de Radès (Tunisie) par les Fennecs pour lui expliquer que ce n'était point de sa faute, la perte de ces joutes. Il avait dit ceci: «Que racontes-tu là, boss? As-tu un Bounedjah? Un Belaïli? Tu es une R4, contre une Ferrari!» Ou si vous voulez en dialectal tunisien: «Ouech tahki, ya maâlem? Mathemech laâba, zay laabaât dzaïr!» Nous ne finirons pas ce papier de clôture de la Coupe arabe FIFA-2021 sans rendre hommage à tous les dirigeants qui ont veillé depuis des années sur le sort des Verts, toutes générations confondues. Toutes nos félicitations aux trois lauréats: M'bolhi, Brahimi et Belaïli! Et là, nous pensons à Rachid Makhloufi, aux frères Soukhane, à Rabah Saâdane et son admirable staff, et l'ex-président de la FAF, Med Raouraoua, les architectes de l'élimination de l'équipe égyptienne de la Coupe du monde 2010! Bien entendu, nous ne vous quitterons pas, sans adresser un franc salut en direction aux actuels staffs, des Equipes nationales, Djamel Belmadi, en tête, sans parti pris! Le tapis volant qui vous a menés de Qatar au Soudan, en passant par le Liban, les «Pyramides», Marrakech, et Tunis, va maintenant vers Sidi Moussa (Blida) où il se posera avant de repartir vers Doha, puis Douala, pour d'autres succès!

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