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Souk Ahras fière de son champion olympique

La ville de Souk Ahras était en liesse, mardi soir vers 22 h, pour fêter l'athlète Taoufik Makhloufi, enfant de la ville, brillant vainqueur de la médaille d'or du 1 500 m des Jeux olympiques 2012, à Londres.
Ils étaient des milliers de jeunes et de moins jeunes à investir la place de l'Indépendance aussitôt après le franchissement de la ligne d'arrivée, largement en tête devant l'américain Leonel Manzano et le Marocain Abdalaati Iguider, par la nouvelle icône de l'antique Taghaste. Tandis que la place centrale était noire de monde, ornée de centaines de drapeaux algériens, des cortèges de véhicules de tous types, bondés de monde, se sont rapidement formés pour sillonner les artères de la ville, klaxons au vent, conférant à la cité une ambiance extraordinaire.
Rencontré en son domicile de la cité «Dallas 2», le père du nouveau champion olympique de l'épreuve reine de l'athlétisme mondial, Younes Makhloufi (62 ans), n'était pas le moins heureux des Algériens. Emu aux larmes et cachant mal une immense (et légitime) fierté, le père de Taoufik avoue avoir mis plusieurs minutes pour réaliser que son rejeton venait de remporter une médaille d'or aux JO. «Je n'en revenais pas, c'était tellement fort de le voir accélérer aux 300 derniers mètres de la course pour se détacher et franchir en vainqueur la ligne d'arrivée.» M.Younès Makhloufi fait part aussi de son «indicible bonheur» de voir l'emblème national flotter plus haut que les autres dans le ciel londonien pendant que retentissait Kassaman». M.Ali Redjimi, coach de Taoufik de 2003 à 2009 lorsqu'il s'entraînait à la section de Souk Ahras de la Protection civile, est tout aussi heureux et éprouve autant de mal à dissimuler sa fierté: «J'avais décelé très tôt l'énorme potentiel de Taoufik et j'étais persuadé, avant même les séries, qu'il allait réussir quelque chose de grand.» C'est sous la houlette de cet entraîneur que le jeune Makhloufi réussit à décrocher sa première consécration: une médaille de bronze aux jeux scolaires arabes, à Alger en 2006. Pour Abdelhak R., jeune étudiant de 20 ans, comme pour la majorité des Algériens, la médaille d'or de Taoufik Makhloufi est le plus beau cadeau que cet athlète pouvait offrir à l'Algérie pour le Cinquantenaire de son Indépendance.

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