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EMPÊCHÉ DE PARTICIPER À L'AG DE LA LFP ET DE LA FAF

Mellal tacle les présidents des clubs

Le travail au sein de la JSK se poursuit sur plusieurs chapitres, entre autres, la formation des jeunes talents avec l'arrivée de Guillaume Mulak, et la préparation de la suite du championnat.

De son côté, le président Chérif Mellal ouvre plusieurs fronts au niveau de son équipe et au niveau du championnat national. C'est ainsi que, réagissant à l'Assemblée générale de la LFP, il tire à boulets rouges sur les présidents des clubs qui ont avalisé le bilan de la gestion de cette instance. Une réunion à laquelle il a été, pour rappel, empêché de participer, sous prétexte qu'il est suspendu. Estimant être dans son droit en tant que président de club d'assister à l'AG de la LFP, il a regretté que beaucoup de présidents de clubs applaudissent l'équipe dirigeante de cette instance. Ce qui lui fera dire qu'il y a encore beaucoup de monde qui ne veut pas que les choses changent. La gestion ancienne arrange beaucoup de présidents. Pour une prise en charge de deux jours à l'hôtel Sheraton, dit-il, ils ont applaudi et avaliser toute la gestion qui a ruiné le football algérien. «Nous voulons un football saint et propre et surtout transparent. C'est pour cela que nous nous battons pour le changement. C'est comme cela que nous espérons voir l'Algérie de demain et le football de demain», affirme Mellal, qui promet de rester sur la même voie et de se battre toujours pour le départ de l'équipe dirigeante de la LFP, «qui a échoué». «Je me battrai pour la JSK et pour le football algérien», dit-il. Le président de la JSK n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger les présidents des clubs qui ont voté lors de l'AG. A ceux-là, Mellal dira qu'«on ne peut pas appeler au changement et se cacher quand il s'agit d'aller à l'action». Estimant qu'il ne se bat pas contre une personne ou une autre, Mellal affirme qu'il se bat pour le football en général. D'ailleurs, témoigne-t-il, ceux qui dénigrent Medouar sont les premiers à l'applaudir et à lever la main. «En tout cas, assure-t-il, cet opportunisme ne le décourage pas. Bien au contraire, il poursuivra son combat pour assainir le football national.» Enfin, notons que l'équipe kabyle vient de se doter d'un formateur français avec qui elle a signé une convention de cinq années. Son rôle sera de préparer une génération de grands joueurs issus du terroir. Avant son arrivée, la direction de la JSK avait déjà terminé le travail de sélection des jeunes talents au niveau des clubs communaux de la région de Kabylie ainsi que plusieurs wilayas du pays. Sa stratégie se décline en parfaite cohérence avec le projet de Mellal de faire de la JSK un club de renommée internationale et de lui rendre son prestige d'antan.

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