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REAL MADRID

Lopetegui: c'est (presque) déjà fini

Le turnover de Lopetegui n'a pas été payant et l'avenir de l'entraîneur du Real se pose encore davantage.

Le Real Madrid a subi une nouvelle déconvenue ce samedi au stade Santiago Bernabeu face à Levante (1-2). La trêve internationale n'a rien changé au jeu produit par des Madrilènes au bord du chaos. Lopetegui est plus que jamais sur la sellette. Le clasico à Barcelone. Voilà à la fois l'ultime opportunité pour Julen Lopetegui et en même temps la raison de sa non-destitution immédiate... C'est contradictoire mais également logique. Florentino Perez, le président du Real, n'a pas attendu la défaite de ce samedi à domicile face à Levante (1-2) pour avoir envie de virer Lopetegui. Le revers subi à Alaves (l'équipe surprise de ce début de championnat qui pointe à la deuxième place) juste avant la trêve n'avait fait que confirmer les premiers doutes.
De fait, selon El Pais, Perez avait déjà pris contact avec l'entourage d'Antonio Conte après la claque reçue à Séville (0-3). Un revers contre le CSKA Moscou plus tard et son idée était faite. Et s'il n'a pas renvoyé Lopetegui pendant la trêve, c'est parce que son entourage l'en a dissuadé. Et s'il ne l'a pas encore fait, c'est sans doute parce qu'on lui a soufflé à l'oreille que s'il nommait un nouvel entraîneur juste avant le clasico et que le Real prenait une valise, cela pourrait être plus que contre-productif...
Il reste à Lopetegui (qui aura tout perdu en rejoignant le Real puisqu'il s'est fait virer de la sélection deux jours avant l'entrée de la Roja en Coupe du monde) une dernière opportunité.
Un bon résultat au Camp Nou pourrait inverser la tendance. Charge à des joueurs comme Sergio Ramos, qui a milité pour sa venue, évoluer enfin à son niveau... Parce que ce n'est pas Florentino Perez qui s'auto-virera. Lopetegui voulait des joueurs qui ne sont pas venus. Il demandait un milieu pour remplacer Kovacic et un attaquant de renom pour prendre la suite de Cristiano Ronaldo, il a eu un gardien (Courtois) et un latéral (Odriozola)... Perez est obsédé par Neymar et la couverture du stade. Il a donc les poches pleines, mais son équipe est au bord du chaos. Nul doute que le président du Real va sonder le vestiaire avant de trancher. Celui-ci est pour le moment toujours avec Lopetegui à en croire les déclarations de Marcelo après la rencontre. «Nous sommes à mort avec lui. Il nous dit les choses très clairement et l'entente est très bonne.
Nous devons laisser l'entraîneur travailler. J'aime les couleurs de ce club et je me sens mal quand nous ne gagnons pas.
La comparaison avec Benitez me paraît injuste.» Voilà le soutien d'un cadre qui laissera sans doute un sursis à Lopetegui mais la semaine à venir va s'avérer décisive entre une rencontre de Ligue des Champions et un clasico qui sent déjà le soufre. Lopetegui est au bord du gouffre. Le Real au

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