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MAN UNITED-MAN CITY (AUJOURD'HUI -17H30)

Le titre se joue déjà à Manchester

Depuis la création de la Premier League en 1992, aucune équipe n'avait atteint 43 points, et seules trois équipes ont compté au moins 8 points d'avance, au bout de 15 journées.

Ce soir, Manchester United accueille son rival mancunien sur la pelouse d'Old Trafford (17h30 -heure algérienne). Une rencontre qui pourrait déjà être déterminante pour le titre. Un derby historique aux allures de score de tennis en 2011 pour City (1-6), un titre acquis à la dernière seconde, grâce à Agüero, dans le très célèbre «Fergie Time» en 2012, des déclarations malencontreuses, mais tapageuses, la semaine précédant le match: il suffit de quelques souvenirs ou d'une mauvaise pensée pour exacerber une rivalité déjà à son paroxysme. Et cette fois-ci c'est Paul Pogba qui a, bien malgré lui, envenimé les choses et lancé les hostilités. «J'espère, et ce n'est pas bien de dire des choses comme ça, mais j'espère qu'ils (Manchester City) auront de très importantes blessures comme nous en avons eu. Si c'est le cas, cela fera peut-être une petite différence», a déclaré l'international français à la BBC, pour montrer que les Citizens ont été «avantagés» cette saison. Des propos qui ont beaucoup fait parler outre-Manche, mais qu'a compris et tenu à tempérer Pep Guardiola en conférence de presse: «Je suis sûr qu'il ne voulait pas vraiment que mes joueurs se blessent.» Une rencontre à laquelle ne participera pas «la Pioche», tel qu'il est surnommé, suspendu après un tacle violent sur le Gunner Hector Bellerin le week-end dernier (1-3). Mais les joueurs de City ne sont pas tant touchés par la grâce que le pense Paul Pogba. Notamment en défense. Depuis quelques années, l'arrière-garde des Citizens est le tendon d'Achille de cette équipe. Cette saison, Pep Guardiola est, difficilement, obligé de pallier l'absence de Benjamin Mendy. Trois joueurs ont pris sa place, dont aucun d'eux n'est latéral gauche de formation, avec plus ou moins de réussite: l'arrière droit Danilo et les milieux Fabian Delph et, le très jeune, Phil Foden (17 ans). John Stones, actuellement blessé, et Vincent Kompany, absent de manière récurrente, constituent un autre souci pour le technicien espagnol.
Il est obligé d'aligner le Français Eliaquim Mangala, mais ses performances manquent encore de consistance et de régularité au plus haut niveau. Malgré tout, ces problèmes sont minimes puisque les Skyblues ont encaissé seulement 10 buts en championnat et sont la deuxième meilleure défense derrière leur rival mancunien (9). Offensivement, c'est une déferlante constante. Avec 46 buts inscrits en championnat, City est la deuxième attaque d'Europe derrière le PSG (48), mais compte un match de moins.
Cette équipe ne lâche jamais rien, comme en témoignent ses trois derniers matchs remportés sur le fil face à Huddersfield (1-2), Southampton (2-1) et West Ham (2-1). Des succès étriqués acquis au forceps dans le «Pep Time», comme l'a désormais baptisé la presse anglaise. Une nouvelle appellation qui ne manquera pas de faire réagir du côté de Carrington, où s'entraînent les Red Devils. Encore plus inquiétant pour ses adversaires, depuis son match nul lors de la 2e journée face à Everton (1-1), City a remporté tous ses matchs de championnat. Depuis la création de la Premier League en 1992, aucune équipe n'avait atteint 43 points, et seules trois équipes ont compté au moins 8 points d'avance, au bout de 15 journées. Et, à chaque fois, elles ont terminé tout en haut du podium. Autant dire qu'avec une nouvelle victoire sur la pelouse du Théâtre des Rêves ce soir, Manchester City pourrait déjà songer au cinquième titre de son histoire.

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