L'Expression

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Le jour "J"

Après un mois de dur labeur, le rideau tombera aujourd'hui sur la 21e édition de la Coupe du monde. Deux sélections se livreront une lutte acharnée pour prendre la succession de l'Allemagne au palmarès: la France et la Croatie. Une surprise? Ce n'est pas pour autant le cas, puisque les deux antagonistes étaient donnés au départ déjà dans la liste des «favoris». Les Bleus rencontreront des Vatreni qui auront à coeur de venger leurs aînés, battus en 1998 par ce même adversaire dans le dernier carré du Mondial de 1998 (2-1). Les Français, quant à eux, n'ont d'yeux que pour une deuxième étoile après, justement, celle de 1998, où l'actuel sélectionneur, Didier Deschamps, arborait alors le brassard de capitanat. Et comme il est connu en football: les rencontres ne se ressemblent pas. Que dire alors d'une finale de la compétition planétaire? Le parcours réalisé jusque-là par les deux équipes sera mis de côté, de même que le pragmatisme et l'autorité affichés pour dominer leurs adversaires depuis l'entame de la compétition. Aujourd'hui, ce sera une toute autre paire de manches avec d'autres motivations, qu'aucun joueur des deux camps n'a connues par le passé; celle de disputer une finale d'une Coupe du monde. Il s'agira de la dernière marche, qualifiée unanimement la plus belle, mais aussi la plus difficile à gravir. Les inconditionnels des Croates craignent le spectre de la fatigue, puisque Modric et consorts ont disputé un match de plus que leurs adversaires du jour. Avec 30 minutes de plus lors des trois précédents tours, cela fera 90 minutes au total, soit l'équivalent d'un match complet. En face d'eux, les Bleus ont clos les débats, lors des mêmes tours, dans le temps réglementaire. Mais cela ne semble pas inquiéter les joueurs au maillot à damier, qui se disent prêts à franchir tous les obstacles et frapper aux portes de l'Historie. Cette génération dorée conduite par le très remuant, technique et génial, Luka Modric, ne va pas se laisser impressionner par le fait qu'elle dispute une grande finale pour la première fois. Pour les Français, la plaie de la défaite contre le Portugal en finale de l'Euro 2016 est encore vive. Arriver à disputer, deux ans plus tard, une finale de Coupe du monde est un exercice qui n'est certainement pas facile à réaliser. Brandir le sacre aura une saveur particulière. La quasi-majorité des joueurs de l'EDF a déjà goûté à la défaite en finale, et ne veut certainement pas la revivre. Certainement, ils ne sont pas arrivés si loin pour lâcher. Et les Bleus ne doivent surtout pas crier victoire avant l'heure et éviter le complexe de supériorité. A l'Euro 2016, ils se rappellent, comme si c'était hier, de la demi-finale gagnée face à l'Allemagne (2-0). «On pensait que c'était ça la finale. Contre les Portugais, avec leur parcours, on s'est dit que c'était gagné d'avance, c'était ça notre erreur», se remémore Pogba. Aujourd'hui, ce ne sera pas pareil pour eux. Ce sera surtout le match d'une vie, d'une future vie, de tout!
Que le spectacle soit au rendez-vous!

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