L'Expression

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MC Oran

Le calme Après la tempète

Les supporters ont les yeux braqués vers la concrétisation de leur rêve, l’officialisation de la nationalisation de leur club.

Entre le défaitisme et le fatalisme, la direction du MC Oran a opté pour l'alarmisme dans une situation marquée par un calme plat ne suscitant aucune inquiétude. C'est ce que l'on a relevé lors de la reprise, des poulains de Belatoui, des entraînements, ces derniers ont été lourdement défaits en affrontant, jeudi dernier, la JS Kabylie au stade de Tizi Ouzou. Cependant, l'alarmisme de la direction du club n'a pas lieu d'exister si ce n'est une question d'anticiper les choses ou encore d'envenimer, pour plus d'un, la situation. Rien des inquiétudes, ne serait- ce qu'un petit grabuge, n'a prévalu ni marqué la séance de la reprise des entraînements. Les joueurs, escortés par les services de sécurité vers le stade Zabana, n'ont aucunement été effarouchés.
Bien au contraire, ils ont tenu leur séance d'entraînement dans un climat bon enfant, aucun incident ni remontrance des supporters n'ont été relevés. La colère des supporters est en fait une tempête dans un verre d'eau qui a été contenue. Ayant certes la peau dure comme ils ont pour habitude d'être traités, ces derniers ont, cette fois, fait montre de leur éloignement du stade. La force de la loi a, en fait, primé et prévalu sur la situation. D'ailleurs, ils ont, en tête un seul projet, la concrétisation de leur rêve pour lequel ils ont, des années durant, milité, l'officialisation de la nationalisation de leur club. Cependant, la direction du club a estimé juste de faire valoir le calme en prenant, à l'avance, ces mesures exceptionnelles s'imposant vu la conjoncture exceptionnelle. En faisant appel aux forces de sécurité cela a, à plus d'un titre, contribué à asseoir ce calme. D'ailleurs, la présence policière tout le long de la séance de la reprise des entraînements a été perceptible au niveau des pourtours entourant le stade Ahmed Zabana.
En fait, cette présence policière est motivée par le fait que des supporters ont pour habitude de s'agglutiner dans les environs immédiats du stade pour passer «au lavage en famille du linge sale» en admonestant les joueurs à chacune des défaites qu'ils ont concédé. Dans la tourmente, ces supporters, composés de plus d'un zélé, n'hésitent pas à traiter les joueurs de tous les noms d'oiseaux allant jusqu'à proférer à leur encontre des insultes gravissimes. À plus d'un titre, certains de ces supporters n'ont pas dissimulé leur colère. Ils ne trouvent rien de mieux à faire pour l'exprimer que d'observer des descentes le moins que l'on puisse dire «punitives» pour s'en prendre verbalement aux joueurs. Tant accablés par cette lourde défaite, les joueurs ont, pour leur part, repris le terrain des répliques dans un climat lourd et avec un moral au plus bas niveau. Ces deux signes de tristesse donnaient l'air d'un chagrin et de désolation profonds.
Entre l'affliction et l'éventuel dernier «soupir du Roi Maure», les membres de la barre technique, à sa tête Omar Belatoui, a opté pour l'apaisement et voir la situation autrement. Réunissant ses protégés, Belatoui a, sans pour autant envenimer la situation en ne versant pas dans les stigmatisations ni encore moins dans le fataliste défaitisme, opté pour tenir un discours aux propos objectifs en plaidant pour l'affermissement et la nécessité de se revigorer. En fait, Belatoui est connu pour être zen dans sa besogne, ne cédant aucunement aux fortes pressions ni à la débâcle. Malgré le degré de la magnitude le secouant, il poursuit son petit bonhomme de chemin sans lâcher prise.

De Quoi j'me Mêle

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