L'Expression

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DÉSIGNÉ COMME L'UN DES FACTEURS DE LA VIOLENCE

L'arbitrage algérien continue d'être décrié

Malheureusement, dès l'entame de la saison 2014-2015 et après seulement trois journées, c'est de nouveau la même rengaine au sujet de plusieurs arbitres.

Bien qu'il ne soit nullement dans notre intention de désigner comme bouc émissaire le corps arbitral national, il n'en demeure pas moins que tous les week-ends sportifs que fait le Bon Dieu, sont systématiquement marqués un peu partout dans nos stades de football par des erreurs d'arbitrage devenues trop nombreuses au cours des matchs du championnat professionnel Mobilis. Une situation qui perdure depuis plusieurs saisons et qui a d'ailleurs pris de l'ampleur, notamment au cours du précédent exercice. Malheureusement, dès l'entame de la nouvelle saison footballistique 2014-2015 en cours, et qui vient de consommer trois journées seulement, c'est de nouveau la même rengaine, au sujet de plusieurs arbitres dont certaines décisions d'arbitrage, ont encore été fortement décriées.
Le cas du jeune arbitre du nom de Arab, et qui avait été désigné samedi dernier, pour officier le derby USM Alger-CR Belouizdad, est de nouveau un exemple très édifiant en la matière, combien même il n'est nullement de notre ressort, encore moins de nos compétences de juger un arbitre. Pour preuve, seule la structure en charge de la formation, de la gestion et surtout du suivi du corps arbitral algérien, est habilitée à se prononcer sur les véritables compétences d'un arbitre. Il n'en demeure pas moins que nous pouvons tout de même relever toutes ces anomalies en matière d'arbitrage, et dont certaines sont devenues trop souvent «flagrantes» pour les passer sous silence.

Des décisions qui influent sur les résultats et les comportements
Quand un arbitre manque de charisme ou bien fait preuve de trop d'indulgence au cours d'une rencontre comme celle à laquelle nous avons assistée le week-end passé au stade Omar-Hamadi de Bologhine, il est clair que des joueurs rompus en la matière se permettent bien des comportements, souvent excessifs, et qui peuvent aussi provoquer bien des fois le courroux des supporters. Lorsqu'un arbitre directeur, ainsi que ses deux assistants, commettent des erreurs d'arbitrage et ne mettent pas fin de manière énergique aux multiples contestations, devenues trop légion, beaucoup de joueurs s'engouffrent dans la brèche, pour essayer d'influencer, et même parfois «intimider» carrément l'homme en noir du jour. Cela a d'ailleurs été malheureusement le cas tout au long du derby USMA-CRB tant M. Arab a rarement réussi à maitriser comme il se doit les joueurs des deux camps.
Certes, un arbitre peut commettre une erreur, et accorder un penalty imaginaire, comme cela est d'ailleurs souvent le cas au cours d'un match. Cela est aussi valable pour un arbitre assistant qui signale souvent par erreur un hors-jeu fictif. Il est vrai que le football d'aujourd'hui mise beaucoup sur la vitesse et un style de jeu beaucoup plus rapide et intense que par le passé. Aujourd'hui, la préparation physique d'un arbitre ne doit souffrir d'aucune défaillance en la matière.
Toutefois, comment se fait-il que tel arbitre ou un autre perde parfois la direction d'un match, et commet erreur sur erreur, en prenant bien souvent des décisions complètement aux antipodes des lois du jeu. Sur quelles véritables bases, et surtout à partir de quels critères sont souvent choisis tous ces arbitres qui officient aujourd'hui au plus haut niveau du championnat national? Certes, les Djamel Haïmoudi ou bien encore Mohamed Benouza et même Bichari, ont souvent fait leurs preuves pendant de très longues saisons.

Un véritable chantier pour la FAF et la Commission d'arbitrage
Mais au jour d'aujourd'hui, il faut reconnaître que l'arbitrage algérien, notamment au niveau national, bat sérieusement de l'aile, dans un contexte profondément marqué de trop de violence au sein de notre sport-roi, pour cause de multiples facteurs dont certains d'entre eux ont malheureusement conduit à la disparition tragique du footballeur camerounais Ebossé. Aujourd'hui enfin, si notre corps arbitral national actuel est décrié de partout et parfois considéré à tort ou a raison comme facteur de troubles et de violence dans nos stades, il y a forcément quelque part au niveau de la FAF, quelque chose qui continue de fonctionner de travers au sein de notre arbitrage.
Un chantier de véritable remise à niveau de ce corps qui semble tarder à voir le jour et qui ne peut plus se contenter de la sorte de «poudre aux yeux». Ou bien un arbitre digne de ce nom et qui a en lui la vocation réelle de faire carrière dans l'arbitrage, le prouve réellement sur le terrain, ou bien alors, on continuera de lancer dans le bain bien des arbitres manquant de personnalité et surtout de poigne pour se faire respecter. Il est vraiment temps de mettre un terme à une situation dans laquelle nos arbitres de football doivent désormais se mettre réellement au diapason du véritable ballon rond.

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