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IL A PORTÉ TRÈS HAUT LE JUDO ALGÉRIEN

Hocine Menia tire sa révérence

Le défunt a été champion d'Algérie de judo déjà en 1976 sous les couleurs de la JSK.

C'était triste hier à Ighil Bwammas, localité situé dans la commune d'Iboudraren. Le village a enterré l'un de ses illustres enfants, Hocine Menia. L'enfant d'Ighil Bwammas a été champion d'Algérie de judo déjà en 1976 sous les couleurs de la JSK. Il s'est éteint avant-hier à l'hôpital de Tizi Ouzou des suites d'une longue maladie, à l'âge de 79 ans. Il a été enterré au cimetière de son village aux côtés des ses aïeux après une vie dédiée au judo.
Hocine Menia est né le 6 janvier 1939 à Ighil Bwammas dans la wilaya de Tizi Ouzou et a entamé une carrière de judoka à Paris en 1961. Dix années plus tard, il revient au pays pour s'installer à Oran où il se retrouve entraîneur du MC Oran dans la même discipline. Après un excellent travail dans l'équipe, l'enfant d'Ighil Bwammas est promu Directeur technique de wilaya avant d'intégrer le ministère de la Jeunesse et des Sports en tant que Directeur technique national.
Hocine Menia a, durant sa carrière, tout donné à sa discipline. Il a offert à l'ancienne JET le titre de champion en 1976. Le champion était également un très bon coach qui sait faire émerger de grands talents. Hocine Menia a aussi été un arbitre international avec de prestigieuses compétitions à son actif. Les nouvelles générations de judokas ont toujours respecté ce grand sportif. D'ailleurs, de nombreux hommages lui ont été rendus à Tizi-Ouzou. En fait, hier, beaucoup de personnes au fait du monde sportif ont exprimé leur reconnaissance au défunt. A Tizi Ouzou, il est considéré comme le précurseur du judo. Sous son impulsion, la JET a longtemps régné sur cette discipline en Algérie et en Afrique. Et pas seulement, car la pratique du judo s'est répandue partout grâce aux talents qu'il a fait émerger. Les mêmes talents se sont mis à entraîner d'autres générations afin de donner une renommée inégalée au judo dans la wilaya de Tizi Ouzou. D'ailleurs, c'est le seul sport qui a résisté à la vague déferlante des sports de combat et des arts martiaux des années 1980. Aujourd'hui donc, ce n'est pas seulement Ighil Bwammas qui perd son enfant mais toute l'Algérie. Le sport national perd une compétence sans égale. Un cadre resté dévoué à sa mission durant toute sa vie. C'était, en effet, avec coeur qu'il a pris les destinées de cette discipline. D'ailleurs, Hocine Menia a réussi sa mission avec excellence au vu de l'essor du judo depuis plusieurs décennies.Enfin, notons que le judo a toujours été une discipline en vogue à Tizi Ouzou. Sa pratique reste encore très répandue malgré la fulgurante arrivée des arts martiaux comme le karaté-do, le taekwondo et le Vo Vietnam. Beaucoup de disciplines ont connu des saignées suite à l'arrivée de ces sports à la mode, sauf le judo. Et c'est grâce justement au travail accompli par Dda Lhoucine, comme l'appellent affectueusement les jeunes d'Iboudraren.

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