L'Expression

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«One, two, three, viva l’Algirè!»

Ce bombant beau jeu à la dérive?

Ce qui se passe depuis très longtemps, sur, et dans les enceintes sportives, et surtout les bureaux des clubs, est tout simplement ahurissant.

Le foot, ah, ce football qui déchaîne les foules, procure du plaisir à certains, défoule des compressés, rend la vie aux morts-vivants de la planète-foot, est, chez nous, au point mort, à l'agonie, mais cette sacrée mort n'en veut pas! Arrivé au dernier souffle, l'ultime «ronflement «retourne au-delà des fins fonds de la gorge, d'où normalement, se dégage le dernier souffle! Que n'a-t-on pas dit et redit autour du ballon rond? Des centaines de milliards de mots, et des milliers de milliards de syllabes sont sorties de bouches qui voulaient s'affirmer, et avoir raison sur le sujet. Quand on écrit des mots et des syllabes, cela sous-entend, des grossièretés insupportables et des insultes aussi insupportables, que la morale seule nous empêche de reprendre dans cet espace! Vous aurez compris, car nos lecteurs sont faits de pères magistrats ou enfants d'avocats, que nous évitons d'égratigner au passage! Nos vaillants consultants ne cessent d'attirer le «feu» vers le grand air afin d'éteindre rapidement l'incendie qui menace toute la «maison «de Dély-Brahim(Alger). Nous allons nous - mêmes au feu, en certifiant que l'État, qui a tous les moyens de tenir en respect ses plus farouches adversaires et même ses pires ennemis de l'intérieur et de l'extérieur, n'ose pas débuter une bataille qu'il sait perdue d'avance. Les mille et une raisons sont pour la plupart objectives, mais d'autres sont inabordables! En effet, le gouvernement a d'autres priorités, plus... «prioritaires» que le sport. Il n'y a qu'à suivre les bulletins épisodiques égrenant les prises de contrebandiers, de soutiens au terrorisme, de visites sur les chantiers de milliers de logements, etc. Pour avoir une idée sur ce qu'entreprend l'État, sous la nouvelle République! Or, ce qu'il se passe depuis très longtemps, sur, et dans les enceintes sportives, et surtout les bureaux des clubs, est tout simplement ahurissant! Des joueurs supposés être «professionnels», fonctionnent en véritables «mercenaires non armés»! Comment qualifier des professionnels touchant les «milliards» émanant du Trésor public, dus normalement aux seuls athlètes amateurs? C'est en somme, l'histoire de «l'arroseur, arrosé» ! Et puis, encaisser des milliards pour quel rendement? Pour des joueurs incapables de caresser, de bloquer, de contrôler, de dribbler, ou de frapper un cuir qui semble les fuir. Si ce n'était que cela! Nous préférons taire d'autres sottises, du genre disciplinaire, comportement, ponctualité, dénoncés à demi-mots, par des entraîneurs ligotés par le ««devoir de réserve»! Pourquoi s'échiner à recruter des entraîneurs étrangers à coups de devises, alors que les joueurs jouent pour de...l'air, et du vent? À part deux ou trois équipes, nous ne voyons pas l'utilité à engager des athlètes incapables de faire une transversale, ou un amorti, pour ne pas écrire un contrôle, sains, pour ne pas être prétentieux, et articuler: parfaits! Sans évoquer le jeu aérien qui se pratique entre des adversaires longilignes, fades, incohérents et gauches à souhait! Alors que nous nous remémorerons des phases dignes d'être signalées, les joueurs-assistants des arbitres du centre, viennent franchement, parasiter nos souvenirs. Oui, que de joueurs arbitrent en même temps que le «central», laissant le cuir leur échapper, tandis que ces mêmes joueurs continuent de protester vainement, auprès d'un arbitre qui ne répond pas, mais qui, au contraire, suit le jeu, seulement le jeu! Nous avons appris que les anciennes vedettes du championnat-est, par exemple, les septuagénaires et plus, tels les Hamma Melakhsou, du valeureux MSP Batna, Abdelhamid Salhi, l'ex-stratège de l'Entente, Ali Attoui, de l'ex-JBAC, Tioua, Moustafa Séridi, de l'Escadron noir, Ghanem de l'USH Constantine, Med Messaoudi - H'Maya, des «Canaris» de Tébessa, Nasser Eddine Drid, d'Oran, Hacène Khellif, le baroudeur de l'USM Khenchela, Kamel Ababssia des «diables rouges «de l'ES Souk Ahras, les frères Amokrane, de l'USM Aïn-Beïda, Naïm, le «V noir» de la JSM Skikda, Zeghad du CS Constantine, ne regardent plus les matchs de foot, depuis leurs canapés, car il n'y a plus rien à voir! Et puis, les plateaux-TV, nous offrent, à défaut d'analyses techniques, des analyses des «présidents» de clubs, venus pleurnicher sur le sort de leur association, qui a un besoin urgent de fric pour «payer» de piètres joueurs unijambistes, qui font grève à la 1ère occasion, ne s'entraînent que lorsqu'on leur donne une avance sur la «prime «de match perdu à domicile! Ou bien, sur ces mêmes plateaux, sous l'impulsion d'animateurs «vicieux», des présidents de clubs viennent pour un droit de réponse, déverser leur fiel sur des hommes qui, souvent ont tout donné au sport, en général, au foot, en particulier! Minables manoeuvres en vue de descendre parfois, en direct, des hommes, avec un «H» majuscule! Ce qui nous donne moins de téléspectateurs, assis face au petit écran, en train de se délecter, devant les prouesses de véritables stars. Combien de pépites n'avons-nous pas perdu durant ces deux dernières années sportives? Un véritable génocide s'est déroulé devant les fans sétifiens, qui ont perdu une dizaine de pépites garanties? Devant le silence «assourdissant» et volontaire des pouvoirs publics, cette situation n'a que trop duré! Les walis n'ont pas à s'occuper de la gestion des clubs «professionnels»! Ils ont raison, car leurs populations ont des besoins plus urgents et mieux attendus par les citoyens qui manquent beaucoup plus de lieux de loisirs, de centres de santé, de structures de sécurité, de locaux commerciaux, de logements décents, que de foot, et un ancien footballeur nous a longuement entretenus sur le sujet, pour faire une chute que nous reproduisons in- texto: «Mon ami, si vous voulez mon avis sur la situation actuelle, du soi-disant, football, laissez-moi rire et vous répondre que je m'en... foot! «Le constat est certes dur, mais malheureux, gris, fade et triste à en mourir! Et puis deux mots à prononcer, histoire de dégeler l'ambiance! La chute de ce papier sera en direction de l'EN, et de son ratage de mardi soir. Il est urgent, pour le staff, de s'occuper surtout, du banc! Un team, qui aspire jouer, les grands rôles, et pas seulement la coupe d'Afrique, a intérêt à s'armer de gros calibres, du genre Feghouli, Guedioura et Benlamri, et il n'est pas aisé d'en trouver sur le «marché «! Attendons le seconde sortie de Verts, pour nous prononcer!

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