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ASM Oran

Bouazza lance un cri de détresse

Encore un échec à domicile pour l’équipe asémiste, qui vient compliquer davantage la tâche du staff technique.

Cela n'augure pas bien. Le club formateur de M'dina Jdida, l'ASM Oran, est sérieusement menacé d'une chute aux abysses: la relégation en division inférieure. Rien n'indique le contraire, tant que la crise le secouant continue à le frapper encore davantage. Pour cause, le club peine, de plus en plus, à se sortir de la crise financière l'asphyxiant. C'est du moins ce qu'affirme son entraîneur, Abdellatif Bouazza, qui explique, aussi, que l'équipe est frappée par un effectif limité. Le coach lance un véritable cri de détresse à qui veut l'entendre, soulignant que tous les indices sont réunis pour accentuer la situation, déjà ambiguë. «Nous avons tout fait pendant les quatre précédents mois pour éviter d'arriver à cette situation inquiétante sur le plan sportif, mais en vain», a-t-il souligné suite à la défaite des siens, à domicile, dans le derby qui a opposé l'ASM Oran au CR Témouchent. La rencontre s'est terminée par la victoire des Témouchentois par (2-0), et ce à l'occasion de la 4e journée du championnat de la Ligue 2. Les représentants d'Oran ont essuyé un échec cuisant au stade Habib-Bouakeul et réalisé une autre contre-performance ne les arrangeant aucunement dans le classement. Cet échec à domicile de l'ASM Oran s'ajoute aux échecs précédents, d'où le classement peu reluisant du club, se positionnant à la 12e place avec 14 points seulement engagés tout au long de ce championnat. «J'ai tant essayé de motiver mes joueurs pour faire abstraction de leur problème financier», a indiqué le coach Bouazza déplorant que «nous sommes arrivés à nos limites». «Je ne peux pas demander plus à mes capés, alors qu'ils ne sont pas payés depuis le début de l'exercice», a-t-il regretté. L'entraîneur de l'ASMO, ayant rallié l'équipe peu avant le début du championnat, n'est pas resté sur sa faim en évoquant un autre élément ayant fait que son équipe soit figée dans des résultats peu reluisants. Il s'agit, selon la même source, de la composante de l'équipe ne répondant pas à ses aspirations ni encore moins à celles du club. «L'effectif mis à ma disposition en début de saison est très limité», a-t-il déploré. Et d'ajouter en regrettant: «Je n'ai pas de doublures dans pratiquement tous les postes. Il est impossible de miser sur les mêmes joueurs pendant toute la saison.» Pour lui, le fait que le club se retrouve dans l'incapacité de procéder aux recrutements est un sérieux problème. Cet état de fait est causé aussi par la crise financière qui secoue l'ASMO depuis plusieurs années, et qui a rendu incapable sa direction de recruter des joueurs de valeur, a regretté le même technicien. Avec un match en moins, après l'interruption à la mi-temps de sa rencontre face au MC Saida fin décembre dernier, alors qu'elle était menée au score (0-1), l'ASMO aura la mission dure pour se maintenir au deuxième étage où elle évolue depuis la saison 2016-2017. Le changement du système de compétition cet exercice en augmentant à quatre le nombre des équipes concernées par la descente complique davantage la mission des Oranais, a alerté leur entraîneur. 

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