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ESPAGNE

Barcelone creuse l'écart

Avant-hier après-midi, la Liga a offert un festival de buts avec dix-huit réalisations en quatre rencontres.

Au final, le Barça continue sur sa lancée et distance l'Atlético Madrid, Séville reste au contact du leader catalan pendant que la Real Sociedad s'effondre. Avant ce match, les données étaient simples pour le FC Barcelone: surfer sur la vague de quatre succès consécutifs pour asseoir sa domination en championnat. Pour ce faire, Luis Enrique aligne son onze titulaire avec Messi, Pedro et Neymar en trident offensif. Menacé, le Barça réagit dans ce match et Neymar manque son premier face-à-face. Mais l'attaquant est indéniablement en jambes: sur une passe délicieuse de Messi, le Brésilien efface le portier avant de conclure de sang-froid (34e). Une fois devant, les choses deviennent plus faciles pour les Blaugrana. Idéalement servi par Iniesta, Messi est crocheté irrégulièrement par Loukas Vyntra. La sanction est lourde: penalty et carton rouge.
Le stade se dit alors que l'affaire est pliée en voyant Messi s'élancer, mais là, stupeur: l'Argentin envoie une mine en tribunes. Si la frappe de La Pulga a de quoi surprendre, celle de Rakitiæ ne fait rire personne. Sur un ballon dégagé, le nouveau métronome du Barça enfonce Jesús Fernández d'une frappe limpide et inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs (44e). Plus tranquille dans le second acte, le Barça voit l'annonce d'une mauvaise nouvelle: la blessure de Neymar. Le reste, c'est une promenade de santé: Sandro corse l'addition sur une passe de Messi (57e), Pedro profite du débordement de Jordi Alba pour donner plus d'ampleur au score (63e), avant que Messi ne punisse Jesus Rodríguez pour sa mauvaise relance (77e). Un score fleuve en guise de réponse au Real Madrid, bourreau du Depor hier (2-8). Même après quatre petites journées, la course au titre est déjà lancée. Celle de la plus grosse attaque aussi. Plus tôt dans la soirée, le derby andalou entre Cordoue et le FC Séville n'a pas franchement laissé place au suspense, la faute à un départ canon du vainqueur de la dernière Ligue Europa. Auteurs d'un gros pressing, les Sévillans passent devant grâce à leur ancien chauffeur de bus, Carlos Bacca.
Le troisième but en Liga pour Peluca, d'ailleurs tout proche du doublé dans la foulée. Troisième au classement en démarrant la journée, les Palanganas réalisent leur meilleur début de saison depuis vingt ans. Autre constat chez le promu cordouan: aucune victoire en quatre journées. La saison s'annonce longue... Dans son antre d'Anoeta, la Real Sociedad a déjà accroché à son mur de trophées 2014-2015 le scalp du Real Madrid. Dès lors, lorsque Almería se présente sur le pré, on ne donne pas cher de la peau des ouailles de Francisco Rodríguez. Les premières minutes confirment bien l'impression que le dix-septième de Liga s'apprête à souffrir. La Real contrôle le ballon et tient sa proie en joue. Entre-temps, Almería profite du contre-son-camp comique de De La Bella pour prendre l'avantage à la demi-heure de jeu. Saint-Sébastien s'embrouille et la Real s'énerve surtout qu'en face, Almería continue son scénario parfait dès la reprise: corner de Verza, tête piquée de Mauro Dos Santos, ça fait 2-0. Un démarrage idéal, c'est justement ce dont avait besoin le Rayo Vallecano. Après avoir perdu la semaine dernière contre Elche à domicile, le club de Vallecas devait ramener des points de son déplacement à Villarreal. L'ancien de River ponctue la domination de son équipe, qui pousse, pousse, pousse pour gagner devant un Rayo étouffé. Et la sanction tombe: le duo Cheryshev-Vietto réalise deux buts jumeaux pour terminer le travail. En Espagne, on appelle ça une remontada.

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