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Les deux clubs de Béjaïa à la croisée des chemins

Avenir incertain pour la JSMB et le MOB

Béjaïa est une terre où deux historiques et prestigieux clubs, à savoir, la JSMB et le MOB, actuellement en Ligue 2, ont suscité et suscitent encore la «passion» du football pour ne pas dire respirent le football.

Les deux clubs phares de Béjaïa, la JSMB et le MOB, ne semblent pas faire l'unanimité pour retrouver une stabilité qui leur permet d'accéder parmi l'élite et ainsi représenter dignement cette wilaya aussi historique que prestigieuse. L'instabilité au niveau des directions de ces deux clubs fait que les deux équipes n'arrivent pas à retrouver l'élite: objectif prioritaire pour les deux clubs de la Vallée de la Soummam.
Aujourd'hui, on remarque que depuis ces dernières années, pour ne prendre que cette référence, à titre d'exemple, les dirigeants de ces deux formations sont très critiqués par leurs fans qui ne demandent que le retour à la stabilité pour permettre à l'équipe d'atteindre ses objectifs. Sinon, continuer à être formatrice de bons joueurs. À la JSMB, depuis la fin de la saison où il a été constaté, amèrement, que l'équipe a raté de peu l'accession, les supporters ne comprennent pas pourquoi les responsables ne commencent-ils pas à préparer la saison prochaine, tout en gardant les cadres de l'équipe qui ont fait que celle-ci a joué les premiers rôles avant de rater d'un cheveu l'accession.
En effet, après un parcours remarquable l'équipe a réussi à terminer la saison à la 2e place au classement. Les résultats enregistrés par les hommes d'Abdiche, qui a eu aussi une grosse part de responsabilité dans ce parcours, sont satisfaisants pour les supporters de la formation kabyle qui prédisent un bel avenir à cette équipe. Rachid Redjradj a réussi son pari après son retour à son club de coeur.
Le directeur général de la SSPA/JSM Béjaïa, avait évoqué dans ses premières déclarations, dès son retour au club en octobre dernier, un projet qui devait s'étaler sur au moins 3 années. Le projet pour lequel il s'est engagé commence à prendre forme, avec notamment la jeunesse de l'effectif et l'arrivée d'éléments auxquels on prédit un bel avenir. Et il se trouve qu'après cette bonne saison, des joueurs cadres veulent que leur situation financière soit régularisée. Ce qui n'a pas été fait jusque-là et ces joueurs se sont tellement impatientés que certains n'écartent pas la possibilité d'avoir recours à la CRL pour récupérer leur argent. Ils veulent donc connaître la position des dirigeants au sujet de leur situation financière pour savoir ce qu'il faut faire. Cela se passe au moment où des cadres en fin de contrat veulent quitter le club alors que Redjradj veut les garder pour la saison prochaine avec un renforcement de l'effectif pour réaliser l'objectif voulu. Concernant le Mouloudia de Béjaïa, il se trouve que la grande problématique est l'absence d'un consensus entre les actionnaires pour se réunir autour d'une table avec l'intérêt du club en priorité. Depuis 2018 et la rétrogradation du club en Ligue 2, cette mésentente entre les dirigeants a fait qu'il n'y a pas eu de stabilité permettant au club de retrouver son lustre d'antan, au grand dam des supporters qui n'espèrent que de voir leur équipe parmi l'élite. Hassisen, un des actionnaires qui a été sollicité pour tenter de trouver un terrain d'entente entre l'ensemble des dirigeants n'a pu réussir cet «exploit».
En effet, les fans du club remarquent que des 17 actionnaires à l'origine de la création de la SSPA, seulement 4 sont encore opérationnels alors que les autres, ont quitté le club pour diverses raisons. Les dettes du club s'élèvent jusqu'à présent à pas moins de 27 milliards de centimes.
Et l'actuel gestionnaire des affaires du club Mustapha Bouchebah tentent, vaille que vaille, de toucher les actionnaires et les autorités publiques pour l'aider à relancer l'équipe qui a terminé la saison dernière à la 3ème place. Une place qui a laissé les fans bien optimistes pour une meilleure saison lors de l'exercice 2021-2022. Pour le moment, il est plus qu'urgent de désigner un nouveau président, car tout retard dans l'organisation de la direction et sans stabilité, l'équipe pourrait rester dans ce même marasme qui perdure.
La 3e place de la saison dernière est bien encourageante pour une saison permettant d'atteindre l'objectif de remettre le club à la place qui lui sied. Mais, pour ce faire, il faudrait l'union de tous les amoureux du club, quelles que soient leurs divergences, pour une stabilité administrative permettant de gagner la confiance, seul gage de réussite.
Il est donc temps de se retrousser les manches, main dans la main, pour bien préparer la saison prochaine dont le début est fixé au 8 octobre prochain.

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